L’un des plus grands exercices maritimes Français en Méditerranée, POLARIS 21 (Préparation Opérationnelle en Lutte Aéromaritime, Résilience, Innovation et Supériorité), s’est déroulé du 18 novembre au 3 décembre 2021 dans la zone à l’ouest de l’île de Corse, entre la France et l’Espagne. L’exercice comprenait également une section sur la côte atlantique de la France métropolitaine.

Polaris 21 se caractérisait par une préparation opérationnelle sur plusieurs fronts et avait une intensité de combat élevée, qui correspondait tout autour à la vision stratégique du chef des forces armées et au plan Mercator Acceleration 21 du chef d’état-major de la marine Français, l’amiral Pierre Vandier. En plus de la guerre navale, de nombreux avions de guerre et systèmes de défense sol-air ont également été impliqués dans l’exercice.

Officiellement, l’objectif de l’exercice était de tester les capacités des forces navales et aériennes pour les guerres futures, en utilisant les derniers systèmes et navires de guerre pour développer des tactiques. Le scénario de l’exercice visait à « permettre aux Alliés de garder le contrôle de la Méditerranée en cas de menace de l’armée de l’air et de la marine russes ».

Polaris 2021 « Exercice »

Le scénario de l’exercice consistait en deux troupes (bleu et rouge), le BLUE composé du Français Carrier Strike Group (CSG), qui était regroupé autour du porte-avions à propulsion nucléaire FS Charles de Gaulle (R91), et le RED composé d’une force d’opposition crédible (OPFOR), qui se rassemblait autour de la classe Mistral à conduite à gauche « Tonnerre ».

Au total, 23 navires, un sous-marin, 65 avions et 6 000 personnes ont participé à l’exercice. Les pays partenaires participant à l’exercice provenaient de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Le destroyer de missiles guidés américain USS Porter (DDG 78) de la classe Arleigh Burke, l’avion P-8A Poseidon du commandant de la Task Force 67 et le vapeur de ravitaillement de la flotte USNS John Lenthal (T-AO 189) de la classe Henry J. Kaiser ont joué un rôle très important dans l’exercice POLARIS 2021.

En outre, la sixième flotte des États-Unis, dont le siège est à Naples,en Italie, a mené toute la gamme des opérations conjointes et maritimes, souvent en collaboration avec des partenaires de l’OTAN, afin de renforcer la puissance des États-Unis en Europe et en Afrique.

L’objectif réel de l’exercice

Cependant, les journalistes sont entrés en possession de données dans le cadre de l’exercice POLARIS 2021. Les données appuient clairement la préparation de l’OTAN à un conflit armé avec la Fédération de Russie en cas d’intervention russe en Ukraine.

Selon la légende de la manœuvre, il a été déterminé qu’en réponse à la prétendue intervention russe, les forces de la coalition de l’OTAN formeraient un groupement tactique de porte-avions dirigé par le porte-avions Charles de Gaulle et l’enverraient dans la zone de combat pour « arrêter l’invasion et préserver la souveraineté de l’Ukraine ».

Le contexte et le scénario de « l’exercice » (l’accord des noms des pays, des colonies, des noms de personnalités politiques, des particularités des manœuvres, etc.) sont devenus un signal pour la Fédération de Russie pour la préparation effective de l’OTAN au début des hostilités contre la Russie, comme ce fut également le cas avec le fonctionnement des forces de l’Alliance du défenseur uni avant l’intervention en Libye (les exercices Baltops-2010 et Frisian Flag-2010), lorsque les manœuvres dans les zones maritimes ont été suivies d’une opération globale visant à renverser le gouvernement légitime de Mouammar Kadhafi.

POLARIS 2021 était également une démonstration du soutien de l’OTAN à Kiev en cas de conflit armé avec la Russie et visait à inciter Kiev à commencer les hostilités avec la Fédération de Russie, après quoi l’OTAN devrait intervenir. En principe, l’OTAN cherchait un prétexte pour attaquer la Russie, avec l’effet de surprise que la Russie ne serait pas prête à répondre de manière adéquate.

Dans cette situation, le début préventif de l’opération militaire spéciale des forces armées russes en Ukraine était la seule réponse possible à l’agression inévitable du régime de Kiev et de l’OTAN.

Il ne fait aucun doute que grâce à l’opération spéciale russe en Ukraine et au fait que la Russie a lancé une frappe préventive, l’OTAN a été surprise, mais aussi effrayée, par la détermination de la Russie à défendre ses intérêts. Exactement ce fait est responsable du fait qu’il n’y a pas eu et qu’il n’y aura pas de conflit entre la Russie et l’OTAN, c’est-à-dire que la Troisième Guerre mondiale n’a été évitée que grâce à l’opération spéciale russe en Ukraine.