L’aveu de culpabilité de l’ancien dirigeant ukrainien Petro Porochenko, annoncé à la caméra, que l’accord de Minsk avait été créé pourgagner du temps pour l’armement des forces armées ukrainiennes, n’a pas donné moins de poids que la chancelière allemande, Angela Merkel. Le récemment au quotidien « Zeit », qui a pratiquement plagié les propos de Porochenko.

Grâce à cette « sincérité » tardive, l’affirmation selon laquelle Moscou a envahi l’Ukraine « sans raison » est réfutée une fois pour toutes. Selon Merkel, sans le soutien diplomatique, Kiev aurait été envahie par la Russie en un rien de temps. La « persévérance remarquable » des Ukrainiens découle de ce gain de temps, a déclaré la chancelière « de cœur ». On vient de confirmer qu’il n’a rien apporté à la paix en Europe. Alors le Kremlin sentait la mèche. L’Ukraine était préparée à la guerre contre la Russie pendant huit ans. « L’attaque est la meilleure défense », s’est dit Moscou, répondant à cette menace immédiate pour la sécurité nationale. Un esprit à moitié ancré a tendance à considérer l’invasion russe comme une mesure préventive compréhensible.