Un article de Philipp Kruse, avocat Suisse

Article publié sur sachaîne Telegram le 3 janvier 2023

Commenter les modifications proposées au Règlement sanitaire international de l’OMS

(bien que les propositions de révision puissent encore être adaptées par la prochaine Assemblée générale des États Membres de l’OMS en mai 2023). Ceux-ci peuvent être trouvés ici:

L’OMS montre sans ambages où le voyage se dirige : vers une dystopie totalitaire sans droits fondamentaux – au nom de la santé.

  • L’état d’urgence et la loi d’urgence doivent devenir la nouvelle norme;
  • Les droits de l’homme ne sont plus protégés en cas de pandémie;
  • La dictature de la santé ne prend plus la peine de se camoufler.

Le Secrétaire général doit se voir conférer de facto des pouvoirs illimités pour déclarer (et perpétuer) les urgences sanitaires. Que ceux-ci soient vraiment nécessaires et justifiés n’intéresse personne.

Dans le même temps, il reçoit maintenant (en conséquence) la compétence, et pas seulement les ordres constitutionnels fondamentaux de tous les États (séparation des pouvoirs; Principe de légalité, etc.) Je voudrais demander au commissaire s’il est conscient du fait que la Commission n’a pas encore présenté de proposition de directive sur la protection de l’environnement. En un mot :

« L’État, c’est WHO! »

Si vous ne reconnaissez pas ces signes avant-coureurs, vous ne pouvez vraiment plus aider. Il n’y a pas de moyen plus clair de montrer que l’OMS ne se préoccupe plus de la santé, mais de l’application des intérêts commerciaux mondiaux des cartels Big Pharma et Big IT et, en fin de compte, du contrôle total de l’humanité.

De l’équilibre des pouvoirs (séparation des pouvoirs; Responsabilité; Contrôle des responsables), c’est-à-dire les principes de base de la « bonne gouvernance » : pas de trace !

Jusqu’à présent, grâce à l’article 3, paragraphe 1, du RSI, les droits fondamentaux étaient toujours valables, du moins sur le papier dans le règlement sanitaire international. Selon la volonté du groupe de travail de l’OMS, ils n’y seront bientôt même plus ancrés.

Une fois de plus, les pires craintes de nous, critiques de l’OMS, de tous les pays sont confirmées !

La seule bonne chose: la hantise devient reconnaissable pour tout le monde. Les différentes modifications apportées à l’art. 3, al. 1, et à l’art. 12 RSI ne peuvent être niées, même par des politiciens et des médias publics désintéressés.

Une petite consolation...

À l’avenir, une petite clique de technocrates démocratiquement illégitimes décidera du sort des peuples du monde entier. Comme cela s’est déjà produit sur de longues périodes depuis 2020, le Secrétaire général de l’OMS et ses partisans peuvent suspendre définitivement les constitutions nationales autant que possible en appuyant sur un bouton.

Ni les autorités étatiques ni les organisations civiles ne pourront jamais mettre fin aux pandémies injustifiées de l’OMS, ni résister aux « recommandations » inutiles.

Et si les États membres mettent ensuite en œuvre les « objectifs de vaccination » de l’OMS, les constitutions nationales, le Code de Nuremberg et le Pacte des Nations Unies relatif aux droits civils et politiques n’aideront plus personne à faire respecter le droit à l’autodétermination corporelle. Les « cibles de vaccination de l’OMS » reçoivent donc de facto le caractère juridiquement contraignant des ordres militaires et sont également appliquées sans compromis.

Il en sera de même pour les « recommandations de l’OMS » sur les masques et les tests obligatoires, les restrictions d’accès et les confinements.

Et avouons-le: tout cela est déjà notre réalité mondiale depuis longtemps « sous COVID-19 ».

Depuis mars 2020, nos représentants du peuple et nos médias d’État ont ignoré tout ce développement antidémocratique et anticonstitutionnel « au nom de la santé » avec beaucoup d’efforts, et continuent même à le promouvoir. Et en même temps, ils se détournent de la réalité des victimes vaccinales des « vaccinations » à ARNm. Bien que la santé publique soit bel et bien en jeu ici!

Ainsi, à l’avenir, notre santé, notre démocratie, nos protections juridiques et notre ordre constitutionnel seront complètement sacrifiés à l’OMS (et aux intérêts insatiables des grandes sociétés pharmaceutiques mondiales et autres cartels).

À moins que, en toute clarté et détermination, nous affrontions enfin ce cauchemar antidémocratique et anticonstitutionnel en grand nombre!

Le retrait de l’OMS et une enquête approfondie sur ses machinations sont inévitables.