La Finlande était un pays neutre qui a maintenu de bonnes relations avec l’Est et l’Ouest pendant la guerre froide et a toujours eu de bonnes relations avec la Russie après la guerre froide. Pourquoi ce changement soudain de cap ?

L’idée de cet article m’est venue lorsque j’ai lu les commentaires sur mon article sur les problèmes liés à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN. L’adhésion des deux pays à l’OTAN est bloquée par la Turquie, qui n’a accepté d’inviter la Finlande et la Suède à l’OTAN qu’à la condition que les deux pays respectent un accord conclu avec la Turquie sur, entre autres, l’extradition des Kurdes recherchés comme terroristes en Turquie.

La Suède a maintenant rejeté cette proposition et la Finlande a annoncé qu’elle ne voulait rejoindre l’OTAN qu’avec la Suède. Ainsi, si la Turquie reste ferme, l’adhésion des deux pays scandinaves à l’OTAN pourrait s’effondrer.

Certains commentateurs sous mon article à ce sujet étaient d’avis que le gouvernement finlandais (et aussi suédois) était secrètement heureux du blocus de la Turquie, parce que les gouvernements scandinaves, après le premier choc résultant de l’intervention russe en Ukraine, ont maintenant repris leurs esprits et compris que l’adhésion de leurs pays à l’OTAN n’est pas une si bonne idée après tout.

Malheureusement, je ne peux que dire: « Ce serait bien... »

Le « Baerbock finlandais »

Le Premier ministre finlandais Sanna Marin est une sorte de version finlandaise d’Annalena Baerbock. Il a :