La dette publique correspond à l'ensemble des engagements financiers pris sous forme d'emprunts par l'Etat, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement. 

La dette publique évolue constamment au rythme des remboursements d'emprunts effectués par l'Etat et les administrations publiques et des nouveaux emprunts qu'ils contractent pour financer leurs déficits.

À la fin du quatrième trimestre 2014, la dette publique s’établit à  2 037,8 milliards d’euros. Comme le montre le graphique ci-dessus,  79 % de la dette publique provient de l’État. Les administrations publiques locales (collectivités territoriales) et les organismes de Sécurité sociale représentent respectivement 9 % et 11 % de la dette publique. L’État seul accumule 1 610,2 milliards d’euros de dette à cette date (75,1 % du PIB). Rappelons que les critères européens exigent que la dette publique des pays membres ne dépasse pas la norme de 60 % du PIB.

Pour rembourser la part de sa dette arrivant à échéance, L’État emprunte de l’argent sur les marchés financiers notamment par le biais d’obligations du Trésor (OAT) pour financer son déficit. L’argent nécessaire pour couvrir ces besoins est appelé le besoin de financement. En 2014, le besoin de financement de l’État était de 84,8 milliards d’euros dont 74,7 milliards d’euros pour le seul déficit de l'Etat. C’est l’Agence France Trésor (AFT) qui gère la dette de ce dernier.

A savoir
Depuis quinze ans, la dette publique s’est largement accrue. Elle est passée de 55 % du PIB en décembre 1995 à  95 % en décembre 2014.

 

Qui détient la dette publique ? 

Les non-résidents sont les principaux détenteurs de la dette publique française.

Selon les chiffres publiés par l’Agence France Trésor (AFT), parmi les détenteurs de la dette publique, on trouve 64 % de non-résidents (à fin décembre 2014) tous titres de créances négociables confondus (BTF, BTAN, OAT) émis par l’État. 
 Une proportion en hausse sensible depuis la fin du XXème siècle (en 1993, seul un tiers de la dette publique française était détenu par des non-résidents).
 Pour l’essentiel il s’agit d’investisseurs institutionnels (fonds de pensions et fonds d’assurance notamment), mais aussi de fonds d’investissements souverains, de banques, voire de fonds spéculatifs. Il n’existe pas d’information publique détaillée à ce sujet.

Ce sont d’ailleurs également des banques et des investisseurs institutionnels (principalement les fonds d’assurance vie) que l’on retrouve parmi les principaux détenteurs résidents de la dette publique française. L’État français emprunte donc environ un tiers de sa dette aux banques et sociétés financières nationales. Près de 20 % sont détenus par des compagnies d’assurance, qui "achètent" des titres de dette française pour les placements d’assurance vie. Les particuliers sont donc indirectement détenteurs d’une partie significative de la dette publique française. Les banques françaises en détiennent environ 10 %. C’est moins que dans les autres pays européens. Une étude publiée en avril 2011 par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) fournit des éléments de comparaisons internationales intéressants. Les pays de la zone euro font davantage appel aux investisseurs étrangers que le Japon, les États Unis ou le Royaume Uni. Au sein de la zone Euro, la France (70 %) vient en 4ème position derrière l’Irlande (85 %), le Portugal (75 %) et la Grèce (71 %). L’Allemagne est à 53 %, l’Italie et l’Espagne à 44 %.

Lien officiel : La dette publique | economie.gouv.fr

 

La France est vice-championne d'Europe du niveau de dette publique par habitant. La moitié des détenteurs de la dette publique sont extérieurs à la France. Laisser développer la dette française fait courir le risque de devenir de plus en plus dépendant de la Banque centrale européenne.
 
de banques, d'organisations internationales comme la Banque mondiale (BM) ou le Fonds monétaire international (FMI), de riches investisseurs privés, de citoyens.
 
La dette et la trésorerie de l'État sont gérées par l'Agence France Trésor (AFT). Les OAT constituent donc la forme privilégiée de financement de l'État. Au 31 mars 2022, elles représentaient 93 % de l'encours de la dette négociable, soit 2 058 milliards d'euros.
 
L'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres ou les plans de relances, ou une chute de revenus, durant des crises économiques.
 
La Banque de France détient 2 436 tonnes d'or dans la Souterraine qui est située à 27 m sous terre (soit 40 m au-dessous de l'auditorium suspendu). Cet or constitue les réserves de la France qui possède le quatrième stock national au monde derrière les États-Unis, l'Allemagne et l'Italie.
 
L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation… Depuis plus de quarante ans, les dépenses de l'État sont supérieures à ses recettes.
 
Deux mille neuf cent seize milliards et huit cents millions d'euros. Soit 43 060 € de dette publique par habitant.
 
 
 
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