Seulement 8,5% de toutes les entreprises de l’UE et des pays du G7 ont effectivement quitté la Russie, selon une étude de l’Université de Saint-Gall et de l’IMD Business School à Lausanne, en Suisse.

Avant le déclenchement de la guerre, plus de 2 400 filiales et 1 400 entreprises de l’UE et des pays du G7 étaient actives en Russie. À la fin du mois de novembre de l’année dernière, seules 120 entreprises avaient quitté la Russie ou y avaient vendu leur entreprise.

L’enquête suggère que les nouvelles d’un exode massif d’entreprises occidentales de Russie sont largement exagérées.

Selon le quotidien belge Het Laatste Nieuws, les entreprises ont résisté aux appels des gouvernements, des médias et de la société civile.

Les entreprises restent sceptiques et réticentes à quitter la Russie de peur de perdre leurs entreprises et leurs employés.

Ceux qui ont quitté le pays ont fini par transférer des actifs entre les mains des Russes, même pour un seul rouble symbolique ou un euro, comme ce fut le cas avec Renault et Nissan.

Selon Forbes, le plus grand bénéficiaire a été l’oligarque Vladimir Potanin, dont la société Interros a acheté Rosbank à Société Générale, gagnant près de 50 milliards de roubles (667 millions d’euros) dans le processus.

Le deuxième plus grand profiteur était Wladyslaw Swiblow, dont la société Highland Gold Mining a acheté les actifs de la société canadienne Kinross, ce qui lui a rapporté près de 40 milliards de roubles.

Non loin derrière se trouvait Ivan Tirishkin de SPB, qui a acheté 49,5% des actions de HKF-Bank LLC et a gagné plus de 35 milliards de roubles.

En quatrième place sur la liste se trouve le centre de recherche d’État FSUE NAMI, qui a repris les usines de Renault et Nissan, acquérant des actifs d’une valeur de près de 35 milliards de roubles.