Mise à niveau vers Pro

Au Brésil, une loi doit être adoptée pour condamner les sceptiques à la prison

Six projets de loi au Congrès criminalisent tout, du refus de la vaccination à la diffusion de « fausses nouvelles » sur les effets des vaccins.

Le projet de loi PL 5555/2020, rédigé par le sénateur Angelo Coronel (PSD), prévoit l’inclusion de peines de prison d’un à trois ans pour les personnes qui s’abstiennent ou refusent la vaccination obligatoire des enfants ou des adolescents en cas d'« urgence de santé publique ».

Le projet prévoit également une peine de deux à huit ans de prison pour les personnes qui refusent de prendre les doses de vaccin prescrites.

La même sanction s’applique également aux personnes qui diffusent de « fausses nouvelles » sur les vaccins ou leur fonctionnement.

Si la personne est un agent public, la pénalité est doublée.

Les procédures du PL ont été mises à jour en décembre 2022. À cette époque, il est passé par le Secrétariat législatif du Sénat fédéral et a été confirmé dans sa continuité.

La proposition a de nouveau été discutée sur les médias sociaux ce mois-ci lorsqu’un sondage sur le projet de loi a été mené sur le site Web du Sénat.

La proposition a été rejetée par 92 % des répondants.

En avril 2021, le sénateur a demandé que sa proposition soit considérée comme PL 25/2021 par le député Fernando Rodolfo (PL/PE).

La proposition de Rodolfo criminalise la file d’attente pendant la vaccination avec une peine de deux à cinq ans et une amende.

En outre, le député criminalise le détournement de matériel médical, qui est compris entre cinq et 15 ans d’emprisonnement. L’infraction est aggravée si elle est commise par un agent public.

La demande d’Angelo a été acceptée et les deux demandes sont traitées conjointement.

En mai de l’année dernière, quatre autres projets de loi ont été ajoutés au processus: 13, 15, 505 et 1140, tous de 2021.

Les deux derniers, en revanche, criminalisent l’administration ou la simulation de la mauvaise dose de vaccin.

La proposition 1140 vient du sénateur Ciro Nogueira (PP), ancien ministre de la Chambre des députés.