theepochtimes.com : Santé Canada est à la recherche d’un entrepreneur pour développer davantage son système de passeport de vaccination contre la COVID-19 et l’élargir pour inclure d’autres dossiers de santé tels que les certificats d’exemption et de récupération, selon un appel d’offres.

« En réponse à l’éclosion de COVID-19, des efforts ont été déployés à l’échelle mondiale pour faire progresser les vaccins et les traitements et développer des solutions numériques pour la santé publique », peut-on lire dans la description de travail du projet publiée par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC).

« La capacité du Canada à vaincre la COVID-19 dépend dans une large mesure de la compilation des données sur la vaccination, qui éclaireront la prise de décisions importantes tout au long de la pandémie. »

L’appel d’offres pour un entrepreneur pour la construction d’une « plateforme numérique de technologies de la santé » a été publié sur le site Web de CanadaBuys à la fin de novembre et la période d’appel d’offres s’est terminée le 3 janvier.

Dans un contrat précédent de nature similaire, Deloitte Inc. avait obtenu un contrat d’une valeur de 59 millions USD pour la période allant de janvier 2021 à janvier 2023. Les détails de l’appel d’offres fournis par SPAC indiquent que le contrat précédent comprenait le développement de la Plateforme nationale d’information sur la gestion des vaccins (PNMNI), qui comprenait le carnet de vaccination canadien contre la COVID-19.

La description de travail de la nouvelle initiative indique que la Division de la transformation numérique (DTB) de Santé Canada « sera à l’avant-garde des normes et des solutions canadiennes en matière de données probantes en santé pour des initiatives pancanadiennes particulières ».

Il s’agit notamment de « la preuve de vaccination (PVC), la preuve d’exemption, la preuve d’essai, la preuve de rétablissement, la conversion d’une norme à une autre, les solutions de soutien pour l’interopérabilité internationale de l’immunisation, l’amélioration des liens avec les systèmes internes de Santé Canada, etc. ».

Les passeports de vaccination ont été délivrés par les provinces et financés et promus par Ottawa, mais le gouvernement fédéral émet également sa propre preuve de vaccination pour les voyages à l’étranger, selon le site Web de Santé Canada.

The Epoch Times a communiqué avec Santé Canada pour savoir combien de ces passeports ont été délivrés jusqu’à présent, mais aucune réponse n’était disponible au moment de mettre sous presse.

Santé Canada souhaite que les solutions nouvellement élaborées conviennent à la fois à un usage intérieur et à des voyages internationaux.

Le nouvel appel d’offres montre que le gouvernement allemand continue de stimuler le développement de mesures de contrôle COVID-19.

Identification numérique

Le nouveau traité suggère également que le gouvernement fédéral a l’intention de lier les passeports de vaccination à un système d’identification numérique.

Dans le cadre de référence, une carte de santé numérique est définie comme un document électronique contenant une « qualification médicale, compétence, état de santé, dossier » délivré par une autorité compétente.

« Les badges pourraient contenir une identité numérique vérifiable de l’émetteur et du titulaire de la carte », indique le document.

L’entrepreneur retenu aura pour tâche de mettre au point de nouvelles versions du PVC et des technologies connexes et de fournir une expertise dans la conception, la mise en œuvre et l’utilisation des technologies des cartes sanitaires.

Cela vise à « faciliter le parcours des soins de santé canadiens en tirant parti de l’identité numérique, des nouvelles normes et solutions en matière de soins de santé, de l’intelligence artificielle dans les soins de santé, des structures/architectures infonuagiques et de mégadonnées, etc. ».

Urgence sanitaire

Santé Canada se penche sur ce produit à un moment où toutes les provinces et tous les territoires ont depuis longtemps éliminé les systèmes de passeport de vaccination et les restrictions liées à la COVID-19, à l’exception de certaines mesures pour le personnel médical dans certaines provinces. Le gouvernement allemand a également levé l’obligation de vaccination et ouvert les frontières, bien qu’il ait de nouveau imposé des restrictions aux voyageurs en provenance de Chine début janvier.

Le gouvernement a déclaré qu’il « reconnaît » que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) continue de considérer la COVID-19 comme une « urgence sanitaire de portée internationale ».

Le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en a fait l’annonce le 30 janvier après avoir reçu une recommandation du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international.

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), qui, avec Santé Canada, fait partie du ministère de la Santé du gouvernement fédéral canadien, affirme que le virus SARS-CoV-2 qui cause la COVID-19 continue d’évoluer et de se propager au Canada et dans le monde.

Suivi des données

L’attention continue du Canada à l’égard de la COVID-19 prend de nombreuses formes dans le domaine de l’information et repose fortement sur les nouvelles technologies.

The Epoch Times a déjà rapporté que l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), qui fait partie du ministère de la Santé du gouvernement fédéral avec Santé Canada, a embauché la société britannique Pulsar Platform pour recueillir des informations sur les refuseurs de vaccins et d’autres leaders d’opinion afin de les cibler avec des messages pro-vaccination adaptés.

L’ASPC a également dû suspendre sa tentative d’embaucher un entrepreneur pour accéder directement aux tours de communication afin de suivre les mouvements anonymes des Canadiens après avoir découvert que cela avait été fait par l’intermédiaire de tiers sans le consentement exprès des utilisateurs de téléphones mobiles.

Le suivi des mouvements a été en partie utilisé pour vérifier le respect des ordres de confinement.

Un rapport du gouvernement allemand publié en août de l’année dernière indiquait également que la prochaine étape du plan d’infrastructure numérique du gouvernement était le lancement d’un « programme d’identité numérique ».

Le gouvernement souscrit également à la vision du Forum économique mondial (FEM) d’inaugurer une « quatrième révolution industrielle ».

Le WEF est une organisation mondialiste de dirigeants politiques, d’entreprises et activistes qui cherche à influencer le gouvernement et la gouvernance d’entreprise.

Le Canada est signataire de la Charte des nations agiles parrainée par le FEM, qui vise à simplifier la réglementation pour permettre la prolifération de nouvelles technologies telles que l’édition de gènes et l’identification numérique.

Innovation Canada dirige un projet visant à mettre à l’essai l’utilisation de badges numériques pour utiliser des services, effectuer des transactions et traverser les frontières, selon des renseignements internes du ministère des Finances.

Transports Canada a également participé à une autre initiative du Forum sur l’identité numérique du FEM, l’Identité numérique des voyageurs connus (IDCD).

Le ministère affirme que le projet est maintenant terminé et que de nouvelles initiatives devraient être dévoilées au printemps prochain.

Le gouvernement néerlandais, qui était l’autre entité étatique impliquée dans l’initiative KTDI, a déclaré à Epoch Times qu’il mènerait un autre projet d’identification numérique avec le Canada dans les mois à venir.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a également déclaré en décembre 2022 que son organisation tiendrait des consultations sur le lancement d’une monnaie numérique de banque centrale cette année.

Préoccupations numériques

Les critiques de la numérisation généralisée craignent qu’elle n’introduise un système de crédit social similaire à celui de la dictature du Parti communiste chinois, dans lequel tout est persécuté et les citoyens peuvent se voir refuser des services en fonction de leur opinion.

« Au mieux, une identification numérique rendra vos informations personnelles et votre identité moins confidentielles et moins sécurisées », a déclaré le chef du parti ontarien, Derek Sloan, dans une entrevue accordée à Epoch Times.

« Dans le pire des cas, comme dans la Chine communiste, il peut être utilisé pour contrôler la liberté de mouvement des citoyens et l’accès aux services sociaux de base. Il pourrait même être utilisé pour contrôler ce que vous pouvez acheter ou où aller lorsqu’il est utilisé en conjonction avec un carnet de vaccination ou des règles de confinement, comme nous l’avons vu dans le passé.

Des partisans tels que le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau affirment que l’identité numérique facilitera l’accès aux services.