Un projet sur la reconnaissance biométrique du visage, de la démarche et du corps entier, lancé en 2019 par des laboratoires nationaux américains, se poursuit. Des équipes de recherche de partout au pays travaillent sur de meilleures façons d’identifier plus précisément les personnes à l’extérieur et à distance.

Les dernières nouvelles proviennent d’un collège communautaire, le College of DuPage, à l’ouest de Chicago. Les scientifiques du laboratoire national d’Oak Ridge ont travaillé avec des étudiants bénévoles au cours du dernier mois.

Les étudiants ont reçu de l’argent fictif et ont été invités à se déplacer aussi naturellement que possible, à visiter une réplique de banque, à manger une collation et à réorganiser le contenu d’une voiture, selon les documents marketing du College of DuPage.

Le projet, connu sous le nom de BRIAR (Biometric Recognition and Identification at Altitude and Range), vise à améliorer la connaissance de la situation parmi les agences de renseignement américaines et l’armée.

Cette perception améliorée à une altitude allant jusqu’à 300 mètres ou 900 pieds (0,27 km) pourrait être utilisée par les tireurs d’élite.

Géré par l’Intelligence Advanced Research Projects Activity (IARPA), BRIAR comprend des tests utilisant des caméras montées haut dans les airs et sur des drones pour trouver des moyens de voir à travers l’effet fluctuant de la turbulence de l’air.

Les scientifiques d’Oak Ridge font partie d’une série nationale de projets BRIAR supervisés par le National Institute of Standards and Technology (NIST), le Army Combat Capabilities Development Command C5ISR Center et la Direction de l’intégration de la recherche et de la technologie.

Des contrats BRIAR ont été attribués à des sociétés privées telles qu’Accenture Federal Services, Intelligent Automation et Kitware, ainsi qu’à des universités telles que la Michigan State University, l’Université de Houston et l’Université de Californie du Sud, pour couvrir l’ensemble des objectifs de recherche. Des subventions de recherche ciblées ont été accordées à des équipes de l’Université Carnegie Mellon et de General Electric Research.

L’État américain de l’Alabama a distribué des subventions fédérales aux petites entreprises, y compris Polaris Sensor Technologies, comme l’a rapporté le Huntsville Business Journal. La société développe des algorithmes capables de reconnaître les visages à une distance allant jusqu’à 500 mètres, quelle que soit l’heure.