La politique en matière de pandémie doit être située dans le contexte plus large des crises financières mondiales. Fabio Vighi, professeur de philosophie et de théorie critique à l'Université de Cardiff en Angleterre, l'a expliqué récemment à la fin de la série de conférences «Open Debates» de «linksbündig» à Zurich.

Selon Vighi, le capitalisme est devenu « sénile » en raison de l'économie de la dette et des bulles financières qui en résultent, et il implose de plus en plus. L'effondrement de la monnaie, le dumping salarial et une spirale descendante de la concurrence pour de moins en moins d'emplois sont les revers de ces bulles financières. En l'état de cette phase ultime de capitalisme gonflé, une "pseudo-pandémie" a servi à détourner l'attention ou à nous cacher son implosion. Cette tromperie a été alimentée par une propagande médiatique surréaliste conçue avec précision.

« Le paradoxe de notre époque est que la monnaie spéculative qui gonfle les bulles financières est une fiction car elle n'a pas de réelle substance de valeur. Mais une fois que les bulles financières ont éclaté, c'est l'enfer qui se déchaîne». Afin de continuer à fournir aux marchés la liquidité nécessaire