Afin que la Banque centrale européenne (BCE) exclue toute vie privée pour l’euro numérique, la Commission veut abolir secrètement le droit antérieur au paiement anonyme de petites sommes sur Internet. Le Parlement européen doit l’adopter au printemps. Il est temps que les parlementaires de Bruxelles et des capitales se réveillent.

La BCE développe actuellement un « euro numérique ». En octobre 2020, la BCE a expliqué comment l’euro numérique devrait être conçu de manière grossière dans le « Rapport sur un euro numérique ». Après cela, il s’agira essentiellement de comptes de crédit détenus à la BCE pour tous les citoyens, auxquels on aura accès directement ou – plus probablement – indirectement via les banques commerciales afin de payer avec les soldes ou de recevoir de l’argent sur ces comptes.

La principale différence avec la monnaie numérique sous la forme de soldes sur des comptes dans les banques commerciales est que les soldes titrisent une créance contre la banque centrale, et non contre une banque commerciale fondamentalement sujette à la faillite. C’est ce que l’euro numérique a en commun avec l’argent liquide, qui est actuellement le