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Commissaire : les médias sociaux n'ont pas fait assez pour censurer les publications sur les soulèvements français

Encore des demandes de censure à Thierry Breton.

Les récentes critiques du commissaire européen Thierry Breton, favorable à la censure, à l'encontre des plateformes de médias sociaux comme TikTok et Snapchat pour une censure prétendument insuffisante du contenu pendant les troubles en France ont suscité des inquiétudes parmi les défenseurs de la liberté d'expression.

S'exprimant sur la station de radio France Info, Breton a souligné l'incapacité présumée des entreprises à contrôler le contenu dans le contexte des troubles, une position dont certains craignent qu'elle ne porte atteinte à la liberté d'expression.

Les émeutes dans les villes françaises à la suite de la fusillade d'un jeune le 27 juin ont été aggravées par des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, selon le président français Emmanuel Macron.

Alors que Macron soutient que la diffusion de ces vidéos a exacerbé les troubles, les défenseurs de la liberté d'expression peuvent interpréter la situation différemment, considérant les médias sociaux comme une plate-forme permettant aux citoyens de documenter en temps réel des rapports non censurés sur les événements de leur communauté et de se diviser.

À partir du 25 août, l'Union européenne disposera de plus de pouvoirs pour faire respecter les règles de suppression de contenu en vertu de la loi sur les services numériques de l'UE. Breton a précisé que les plates-formes qui ne suppriment pas les "contenus haineux" s'exposent à des sanctions immédiates, notamment des amendes et des suspensions. Cette perspective soulève la question de savoir où tracer la ligne entre le contenu préjudiciable et la liberté d'expression - un débat en cours à l'ère numérique.

Breton a assuré que des mesures seraient prises rapidement contre les plateformes non conformes : "Les plateformes devront nous montrer qu'elles sont capables d'appliquer la loi". Bien que cette déclaration indique une approche proactive de la censure du contenu, elle soulève des inquiétudes quant à une censure potentielle et des restrictions à la liberté d'expression.

En réponse aux événements, Mark Zuckerberg, PDG de Meta Platforms Inc., a embauché 1 000 censeurs supplémentaires, selon Breton. Il a également suggéré que Meta confirme la conformité de sa nouvelle application Threads avec la législation européenne avant de la lancer dans l'UE.