Nouvelles menaces de l'UE.

En vertu des prochaines lois de censure de l'Union européenne, les plateformes de médias sociaux comme TikTok et Snapchat pourraient faire face à des fermetures immédiates si elles n'agissent pas rapidement pour réprimer les contenus incendiaires et les supprimer au milieu des troubles, a déclaré cette semaine le commissaire aux affaires intérieures Thierry Breton.

Face à la proposition du président Emmanuel Macron de bloquer certaines plateformes de médias sociaux pour freiner les troubles, Breton a décidé de répondre aux exigences légales à venir pour les entreprises de médias sociaux en vertu de la loi sur les services numériques, qui entre en vigueur le 25 août, de préférence. L'idée de bloquer l'accès aux médias sociaux a été critiquée pour être similaire aux tactiques utilisées par des régimes autoritaires comme l'Iran et la Chine.

"Les plateformes diffusant des contenus incitant à la haine, à l'émeute et au mal, y compris aux dommages matériels, seront obligées de retirer immédiatement ces contenus", a expliqué Breton dans son entretien à France Info. Breton, un politicien français chevronné, a réitéré l'obligation de la loi de réprimer les activités en ligne nuisibles.

Il a ajouté: "Toute non-conformité sera rapidement sanctionnée. Nos équipes de surveillance sont prêtes à intervenir immédiatement. Les plateformes qui ne respectent pas l'urgence requise doivent non seulement compter avec des amendes, mais aussi avec une éventuelle interdiction d'opérer dans notre juridiction.

À partir du mois prochain, 19 grandes plateformes en ligne - dont TikTok, Snapchat, Instagram et Twitter - seront tenues par la loi de restreindre la diffusion de contenus "préjudiciables".

Cela s'applique également à toutes les plateformes comptant plus de 45 millions d'utilisateurs dans l'UE. Leur obligation s'étend à la fourniture à la Commission d'une évaluation complète des principaux risques pour leurs utilisateurs. La pénalité pour non-conformité est importante et peut représenter jusqu'à 6 % des revenus mondiaux de la plateforme.

En préparation de la nouvelle législation, la commission prévoit de mener un "test de résistance" sur TikTok dans la semaine à venir pour voir si l'entreprise est prête à respecter les nouvelles obligations. Twitter a déjà subi un test similaire et Meta en a accepté un plus tard ce mois-ci.