"Dans les plans du Nouvel Ordre Mondial, l'Italie devait succomber, être envahie par des millions d'immigrants, perdre son identité catholique, effacer ses traditions et être vendue à des multinationales étrangères."

L'archevêque Carlo Maria Viganò, archevêque italien et ancien nonce apostolique aux États-Unis, s'est écarté de la ligne du parti du Vatican à plusieurs égards. Plus particulièrement, il est en désaccord sur de nombreuses questions liées à Covid.

La vidéo suivante montre des extraits d'une interview de l'archevêque Viganò Dr. Armando Manocchia a donné pour la chaîne de télévision italienne "Canale Italia" le 2 avril 2022. L'Archevêque parle du Nouvel Ordre Mondial, du Forum Économique Mondial et de la Grande Réinitialisation. Il explique également les attaques qu'il a subies en raison des mondialistes opposés et de leur Nouvel Ordre Mondial.

 
 
 
 
 
 
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La Fondation RAIR USA a déjà écrit sur l'archevêque et a récemment rendu compte d'une lettre qu'il a rédigée accusant l'État profond des États-Unis, de l'Union européenne et de l'OTAN de la guerre en Ukraine. Viganò a expliqué que sa lettre a provoqué l'indignation non seulement parmi la gauche, mais aussi parmi ceux qui se décrivent comme conservateurs. "Les personnes qui refusent d'appeler Poutine un 'occupant' ou un 'tyran' sont traitées de la même manière que les personnes qui se sont prononcées contre les vaccins contre le coronavirus."

Vous trouverez ci-dessous la traduction de l'intégralité de l'entretien avec Mgr Carlo Maria Viganò :

docteur Armando Manocchia : Depuis
le Concile Vatican II (1962-1965), les infiltrations maçonniques au sein de l'Église catholique n'ont cessé de croître. Le progressisme et le relativisme ont été utilisés comme armes pour saper la fidélité à la tradition. Mgr Marcel Lefebvre, excommunié par Jean-Paul II en 1988, soupçonnait-il donc que le catholicisme était au bord du gouffre ?

Mgr Carlo Maria Viganò : Certainement. Mgr Lefebvre était l'un des rares, très rares, prélats à vouloir dénoncer la révolution conciliaire, comprenant son caractère subversif. Et je dis « qui a voulu » car beaucoup d'autres prélats ont compris qu'une vraie révolution était en marche. Certains y voyaient un danger; d'autres y voyaient un « jaillissement de l'Église ». Mais parmi ceux qui ont vu le danger, presque personne n'a su le dénoncer ouvertement. On comprend aujourd'hui le mérite historique de Mgr Lefebvre, qui s'est rebellé contre la ligne dictée par le Politburo conciliaire et a créé les conditions d'un retour de l'Église à la Doctrine et à la Sainte Messe de tous les temps.

docteur Manocchia :
La mafia saint-galloise pourrait-elle être considérée comme une sorte de forum économique mondial ecclésiastique ?

Mgr Viganò :

Si l'on identifie le Forum économique mondial comme un lobby privé qui a placé ses partisans aux postes les plus importants des institutions publiques nationales et internationales pour imposer l'agenda mondialiste contre la volonté des citoyens, il convient certainement d'y voir un parallèle avec le St Mafia galloise. De même, cette cabale de conspirateurs a également placé ses agents dans la Curie romaine et les organes périphériques de l'Église, tout comme ils ont fait passer l'agenda conciliaire contre la volonté des fidèles. Mais de même qu'il n'y a pas que le Forum économique mondial dans la sphère publique, il n'y a pas que la mafia saint-galloise dans le domaine de l'église.

Nous sommes confrontés à un coup d'État mondial impliquant à la fois la société civile et l'Église. Les deux sont infiltrés et contrôlés par des personnages qui utilisent leur pouvoir et l'autorité qui en résulte non pas aux fins des institutions qu'ils dirigent, mais pour les détruire. Cette crise d'autorité doit être dénoncée car l'action de ceux qui ont atteint les plus hauts niveaux de leadership des deux nations et de l'Église est un acte subversif et criminel.

docteur Manocchia :
Antonio Socci, dans son livre Non è Francesco [Il n'est pas François], soutient que, d'un point de vue canonique, l'élection de François au trône papal n'a pas eu lieu régulièrement et que le conclave de 2013 est illégitime. Quel est ton opinion?

Mgr Viganò :

Les reconstructions d'Antonio Socci font suite aux choses ratées d'Elisabetta Piqué, très proche de Bergoglio, et d'Austin Ivereigh :
Ils semblent plausibles même s'ils ne sont pas étayés par des preuves claires. Mais en même temps, ils n'ont jamais été démentis par le Saint-Siège, ce qui a conduit à des spéculations sur la démission de Benoît XVI. et les manœuvres de la mafia saint-galloise au conclave se sont multipliées, semant la consternation, la confusion et la division parmi les fidèles.

Quand on pense aux interventions du Vatican sur une myriade de questions, son silence sur une question aussi importante est troublant. Plus grande encore est la confusion devant le silence des cardinaux qui ont assisté à ce conclave. Certains invoquent le secret papal, mais étant donné une éventuelle violation des normes de la Constitution apostolique [ Universi Dominici Gregis ] qui invaliderait l'élection du Pape, rien ne justifie ce long silence.

docteur Manocchia :
L'Église catholique [institutionnelle], engagée depuis un certain temps déjà dans l'œcuménisme, semble tendre, conformément à la logique d'approbation des oligarchies mondialistes, à la création d'une religion unique, un syncrétisme mêlant monothéisme des enseignements et des croyances païennes comme le culte andin de la Pachamama : est-ce un meurtre ou plutôt un geste suicidaire ?

Mgr Viganò :

Les deux.
D'une part, la partie corrompue de la hiérarchie - que j'appelle pour abréger l'église profonde, puisqu'elle est soumise à Satan - hait l'
église en tant que corps mystique du Christ en tant que chef de l'église,
et a l'intention de la tuer, comme il l'a fait sur LUI arriver.

Mais nous savons que tout comme le Christ a été ressuscité, SON corps mystique sera également ressuscité après votre passion.
Alors oui : ceux qui servent le diable mènent une opération meurtrière - folle et condamnée.

D'autre part, la partie saine de la hiérarchie se compose principalement d'évêques et de clercs, qui acceptent néanmoins les prémisses idéologiques de l'apostasie actuelle, puisqu'ils acceptent le concile et la nouvelle liturgie, qui transmet ses erreurs aux masses. Ils ne veulent pas que l'Église périsse, mais contre toute évidence et après soixante ans d'échec, ils se font des illusions en croyant que le Concile a simplement été mal interprété, que la nouvelle
messe est mal célébrée, mais que nous sommes parvenus à une certaine dignité
dans la liturgie que l'œcuménisme est bon tant qu'il est avec les orthodoxes [orientaux] et non avec les idolâtres.

Mais s'ils ne sont pas convaincus que la crise a commencé avec Vatican II, s'ils ne comprennent pas que le Concile a causé cette catastrophe et qu'il faut y remédier, à la foi, à la morale et à la liturgie du Concile qui existaient avant, ils sont sans le savoir une partie du problème. Ils représentent, bien qu'avec les meilleures intentions du monde, cette partie des modérés qui, face à une attaque sur tous les fronts, s'ils ne se battent pas, représente un obstacle à la résolution de la crise. Son soutien au Concile et la mentalité sécularisée de l'Église profonde rendent certainement son geste suicidaire.

docteur _ Manocchia : Bergoglio supervisait les ordres religieux les plus traditionnels : les Franciscains de l'Immaculée, les Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur. Est-il peut-être allergique aux vocations authentiques ou les biens de ces églises attirent-ils quelqu'un ?

Mgr Viganò :
À un moment où l'Église souffre
de la réduction drastique des offrandes et des dons des fidèles en raison de la crise économique provoquée par la psychopandémie, la fermeture des églises et la répulsion de nombreux catholiques envers l'œuvre de Bergoglio. Et pour les évêques, il est évident que lever un peu d'argent et de biens immobiliers est un moyen commode de remplir les caisses désastreuses du Vatican.

Mais la vraie raison qui motive chaque action de l'Église bergoglienne est la haine implacable de la tradition, dont la manifestation éloquente sont les ordres contemplatifs et conservateurs. Imaginez la fureur de ces modernistes qui, en même temps que les communautés les plus progressistes s'éteignaient et que les ordres religieux disparaissaient dans la crise des vocations et la perte de beaucoup de ceux qui avaient renoncé à la vie religieuse, ont vu refleurir monastères et instituts. Il y a la discipline, la fidélité à la règle du Fondateur, la vraie pauvreté, la pénitence, l'esprit de réflexion et la liturgie tridentine. Tout cela rend évidents leurs défauts [bergogliens] et doit donc être éliminé de peur que l'on ne voie que la tradition a, et aurait, une suite beaucoup plus large.

Aux yeux de Bergoglio, les seules professions qui méritent son approbation sont celles qui sont modernistes et inclusives, qui visent les périphéries existentielles et sont faites de néant doctrinal, de vide moral et de slogans humanitaires éculés.

Dès qu'une vocation présente le moindre signe d'être véritablement catholique et animée du désir de rendre gloire à Dieu et de sauver les âmes, elle apparaît comme l'expression du cléricalisme, de l'intolérance, de l'intégrisme, de la rigidité... avec tout le répertoire de Bergoglia attaqué ou avec des mots moins insultants.
C'est l'une des techniques utilisées pour criminaliser l'opposant, une méthode éprouvée avec succès depuis le Concile.

docteur Manocchia :
Le pape François a prôné le multiculturalisme, l'écologisme et l'immigration, a reçu Soros et Bill Gates au Vatican et a joué le rôle de promoteur de sérums géniques expérimentaux. Peut-on supposer qu'il y a un lien entre son travail et sa formation de jésuite ?

Mgr Viganò :

Si nous nous bornions à « faire l'hypothèse » de cette corrélation, nous ferions au moins preuve de naïveté et de négligence. La Compagnie de Jésus, qui était l'un des ordres les plus importants de l'Église, a été attaquée par l'action du diable, qui a corrompu son charisme et l'a progressivement détourné bien avant Vatican II, et c'est ainsi qu'aujourd'hui on en parle comme du corps attaqué , avec l'église profondedétruit les vestiges
de l'Église catholique pour la remplacer par une ONG amorphe capable de fonctionner comme le "conteneur" de la religion de l'humanité voulue par les francs-maçons et le Nouvel Ordre Mondial, conformément aux bases idéologiques établies par le Concile.

Comme tout jésuite, Bergoglio est d'abord jésuite puis catholique. De ce fait, il est toujours interdit aux jésuites de s'élever dans les rangs de la hiérarchie, c'est pourquoi les Argentins ont dû demander au pape une dispense pour être ordonné archevêque de Buenos Aires. Si cette dispense n'avait pas été accordée et qu'au lieu de cela la Règle de Saint Ignace avait été respectée, nous aurions été épargnés par les catastrophes depuis 2013. Il est évident que les jésuites ont joué un rôle de premier plan non seulement dans la conduite de la révolution du Concile, mais aussi en amenant l'un des leurs sur le trône de Pierre.

docteur _ Manocchia :
En 2009, en tant que secrétaire du gouvernement, vous avez restauré le budget du Vatican de manière impressionnante. En effet, il est passé d'un déficit de 8 millions d'euros à un excédent de plus de 34 millions d'euros. Avec cette ligne de transparence et de lutte contre la corruption, vous semblez avoir marché sur les pieds de certains. Après cela, ils vous ont nommé nonce apostolique aux États-Unis. Était-ce, comme disaient les latins, "Promoveatur ut amoveatur" [Promouvoir pour supprimer] ?

Mgr Viganò :

Ma nomination comme nonce apostolique aux États-Unis a été décidée par le secrétaire d'État alors tout-puissant, le cardinal Bertone. A cette époque, j'étais Secrétaire Général du Gouvernorat depuis juillet 2009 et avant cela, j'étais Délégué pour les Représentations Pontificales à la Secrétairerie d'Etat. Mes tâches comprenaient la préparation et la révision des procédures de promotion à l'épiscopat à la Curie romaine et dans les représentations pontificales.

Dans ce rôle, je m'étais opposé à la nomination de prélats indignes ou homosexuels, notamment en proposant que le chapeau de cardinal de McCarrick soit retiré. Ce rôle m'a rendu impopulaire auprès de mes supérieurs et en particulier de Bertone, qui m'a persuadé d'accepter le transfert du secrétariat d'État au poste de gouverneur en tant que secrétaire général, avec la promesse que lorsque Giovanni Lajolo prendrait sa retraite, il me promouvrait président à la place du cardinal. . Mon travail sur la lutte contre la corruption et l'assainissement des finances désastreuses du gouvernorat a rencontré l'opposition de certains, et en 2010, il y a eu un véritable "harcèlement" [harcèlement sur le lieu de travail] contre moi, avec publication
d'articles calomnieux et diffamatoires. Les allégations scandaleuses émanant des Saints Palais ont donné à Bertone une excuse pour me retirer de ce poste. Le pape Benoît m'a immédiatement convoqué, et avant même que je puisse mentionner les événements avec Bertone, il a proposé que je sois nommé président du Conseil pontifical pour les affaires économiques du Saint-Siège, en remplacement du cardinal Velasio de Paolis. Et il l'a fait avec ces mots précis : "Je suis convaincu que c'est la tâche avec laquelle vous pouvez le mieux servir le Saint-Siège".

Il n'est pas difficile d'imaginer, quelles que soient les pressions, la désinformation et les calomnies à mon encontre qui ont été exercées contre le pape Benoît XVI et l'ont amené à changer d'avis et à me nommer nonce aux États-Unis, une nomination que j'ai faite dans un esprit d'obéissance
accepté, mais non sans souffrance, sachant très bien qu'il s'agissait d'un coup d'État de la Curie destiné à défaire tout le travail de guérison que j'avais fait dans le gouvernorat. Le Saint-Père m'a écrit : « Je me sens justifié dans ma conviction que votre position providentielle en ce moment est la nonciature aux États-Unis d'Amérique. D'autre part, je suis sûr que votre connaissance de ce grand pays vous aidera à relever le défi exigeant de cette œuvre qui, à bien des égards, semble cruciale pour l'avenir de l'Église universelle.
Ma mission officielle dans cette nation vaste et bien-aimée est arrivée à son terme, mais ce défi - auquel le Pape Benoît XVI a fait référence presque prophétiquement et dans lequel il m'avait impliqué - est plus ouvert que jamais.

docteur _ Manocchia :
Vos interventions claires, fougueuses et courageuses contre le Nouvel Ordre Mondial vous ont-elles apporté des conséquences désagréables, des menaces et des attaques médiatiques ?

Mgr Viganò :

Même après mes révélations sur les scandales du Cardinal McCarrick, j'ai dû m'inquiéter pour ma sécurité. Mes déclarations sur la farce pandémique dont je me souviens à partir de mai 2020 m'ont valu des insultes et des lynchages verbaux, des accusations d'ingérence indue ou que je faisais la promotion de théories du complot. Il y avait aussi ceux qui disaient que ce n'était pas moi qui écrivais mes explications ; J'ai même été accusé de souffrir de psychose et de "délire d'interprétation" ou même d'être possédé par le diable. Sans parler des accusations après ma déclaration sur la crise russo-ukrainienne il y a quelques jours...

J'ai été étonné que ces attaques souvent exagérées viennent du conservatisme catholique et de la soi-disant droite politique. Dans de nombreux cas, ceux que j'aurais considérés comme des alliés - en s'opposant d'abord à la farce pandémique puis à la provocation guerrière - ont montré qu'ils se rangeaient du côté de l'adversaire, au point de reconnaître l'efficacité et la légitimité morale des soi-disant vaccins ou dépeignant Zelenskyy comme une victime innocente des objectifs expansionnistes de Poutine. La réalité est bien différente, et la nier ou la dissimuler pour étayer ses thèses ou obéir à ses maîtres n'a d'autre but que de rendre encore plus juste et motivée la condamnation des coupables et de leurs complices.

docteur _ Manocchia :
Le gouvernement Draghi a profité de la question ukrainienne pour prolonger l'état d'urgence jusqu'au 31 décembre 2022. Quelles sont vos prévisions pour l'avenir politique, économique et social de l'Italie ?

Mgr Viganò :

Je ne sais pas si l'urgence de la protection civile peut être considérée comme une extension de l'urgence pandémique, qui a également été déclarée illégitime et inconstitutionnelle par une récente décision du tribunal de Pise. De toute évidence, si jamais il y avait le moindre doute, Draghi, comme de nombreux autres représentants de son gouvernement et des plus hautes institutions italiennes, répond aux pouvoirs supranationaux avec le soutien de la quasi-totalité du Parlement. En tant que membre de ces lobbyistes, il est chargé de mettre en œuvre l'agenda mondialiste, même s'il va à l'encontre des intérêts nationaux et du bien-être des citoyens. En fait, l'agenda consiste précisément dans la destruction du tissu social, économique, religieux et culturel de l'Italie afin de mettre en œuvre cette Grande Réinitialisation,

Je n'ose faire aucun pronostic car la situation est extrêmement incertaine et pleine d'inconnues. Dans les plans du Nouvel Ordre Mondial, l'Italie succomberait, serait envahie par des millions d'immigrants, perdrait son identité catholique, effacerait ses traditions et serait vendue à des multinationales étrangères. Vous voulez,

que nous sommes des esclaves avec un revenu universel après qu'ils aient tout dépossédé ;
fournir des services privatisés et des biens publics uniquement à ceux qui ont le droit de voyager de la manière qu'ils jugent appropriée ;
nous serons contrôlés dans chacune de nos actions et surveillés par l'éternel passeport vert, car ils auront une identification numérique, ou ils appelleront cela un autre euphémisme alléchant. C'est ce qu'ils veulent faire.

Mais ils ne considèrent pas qu'ils sont soumis à l'éternel perdant et que la providence divine pourrait décider de sauver notre patrie de la destruction si seulement le peuple italien comprenait que les maux actuels sont la conséquence de nos péchés, les péchés publics de la nation, de toutes les nations; –
une punition pour avoir renié notre foi, l'âme de notre Italie, pour avoir arraché la couronne du Christ comme Roi universel et donc vrai Roi de notre nation.

Le Seigneur nous aidera avec sa grâce, mais il nous demande de faire notre part. Si nous combattons avec Christ, nous célébrerons la victoire avec Christ. Si nous continuons à ne pas prendre parti, ou pire, nous prenons parti pour Satan, avec Satan nous tomberons dans l'abîme.

docteur _ Manocchia :
Seriez-vous prêt à créer une sorte de nouvelle Sainte Alliance entre toutes les forces européennes dissidentes pour s'unir contre le totalitarisme techno-sanitaire vicieux qui nous opprime ?

Mgr Viganò :

Récemment, j'ai lancé un appel à la création d'une alliance altermondialiste capable de coordonner la résistance des bonnes forces des différentes nations au coup d'État d'élite. Mais cette alliance doit être une initiative laïque, tout comme les laïcs, chrétiens et citoyens, doivent faire publiquement profession de foi et s'engager en politique. N'oublions pas que le Seigneur, en nous exhortant à « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21), nous exhorte non seulement à payer des impôts, mais aussi notre devoir envers notre patrie, surtout lorsqu'ils sont menacés par ceux dont le but ultime est la destruction de
la société chrétienne traditionnelle par une haine insatiable de Jésus-Christ.
Mais alors que l'ennemi nous expliquait longuement ce qu'il comptait faire pour "réinitialiser le monde", à commencer par décimer la population mondiale par la contraception, l'avortement et l'homosexualité, les épidémies et les vaccins, de l'autre côté, les "bons" se montraient qui semblaient intimidés par le "progrès" et honteux de contrer ces projets criminels par une proposition sociale et politique sans compromis.

Tandis que les conspirateurs formaient leurs futurs dirigeants au Forum de Davos et les plaçaient à la tête des nations et des institutions internationales - en fait pratiquement tous ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui, de Macron à Trudeau, de Merkel à Zelensky -, quels étaient ceux qui se souciaient de la souveraineté de l'État, la protection de la vie et de la famille traditionnelle, la défense de la religion et de la morale ?

Vous n'avez rien fait. Pas d'éducation, pas d'investissement dans les futures classes dirigeantes, et pas de formation académique des dirigeants catholiques sur des principes non négociables.

En fait, à y regarder de plus près, la trahison du clergé dans ce domaine est instructive, car parallèlement au travail de l'État profond dans la sphère civile, presque pour créer sa base idéologique et sociale, l'Église profonde s'est vendue aux revendications de la gauche .
Elle a préféré le dialogue œcuménique à la prédication et à la conversion des âmes ;
elle a accepté les principes révolutionnaires de la Déclaration universelle des droits de l'homme,
et elle a été la première à arracher la couronne royale au Christ et à devenir l'apôtre de la laïcité de l'État.

Aujourd'hui, la trahison avec Bergoglio a eu lieu dans une apostasie en faveur de l'idéologie mondialiste, du migrationnisme, du néo-malthusianisme, du Nouvel Ordre Mondial et de la religion de l'humanité. L'église profonde a même été complice de la fraude pandémique et des vaccinations de masse, malgré la présence de lignées cellulaires abortives dans les sérums et l'affaiblissement irréversible du système immunitaire qu'elle provoque ; aujourd'hui, elle se tient hypocritement aux côtés du système et soutient la marionnette de Schwab Zelenskyj en Ukraine contre le président Poutine, qui est le seul chef d'État opposé à la mondialisation et aux principes criminels sur lesquels elle repose.

Pour en revenir à l'Italie, je pense que nous avons besoin de deux choses pour essayer de sortir de cette crise. Le premier et le plus important est la formation de classes dirigeantes et de véritables dirigeants politiques engagés dans la bonne gouvernance et l'application de l'évangile à la sphère sociale. Cela suppose, bien sûr, qu'il y ait des catholiques prêts à revenir sans compromis et avec l'audace d'un témoignage courageux de l'intégrité de la foi et de la morale.

La seconde est la formation d'une coalition qui fédère les partis et mouvements qui partagent le programme de l'Alliance anti-mondialiste, et qui redécouvre aussi la vocation régalienne, fédéraliste et modérément libérale que les partis de centre-droit ont embrassée ces dernières années ont nié . Bref, combiner les expériences passées ( noter les erreurs commises pour ne pas les répéter ) avec les nouveaux mouvements qui naissent. Je pense que cette idée pourrait également être reproduite dans d'autres pays, formant ainsi un front uni contre le léviathan mondialiste.