Le conflit en Ukraine présente des parallèles frappants avec la guerre secrète contre la Syrie.


Début février de cette année, avant que la Russie ne lance la guerre chaude contre l'armée ukrainienne, le président français Emmanuel Macron s'est rendu à Moscou pour désamorcer. Selon lui, il voulait empêcher le déclenchement de la guerre. Cela peut être. Mais peut-être ne parlait-il que de la guerre de Russie et cachait-il une autre guerre ?

Aperçu

Petite diplomatie créative
Des sièges et des évacuations
De Marioupol à Alep
Des boucliers humains
Qui dirige l'armée ukrainienne ?
Guerres civiles contre guerres par procuration
Tentatives d'évacuation risquées
Qui est arrivé le premier ?

Petite diplomatie créative

De quoi parlait vraiment Macron en ces jours de février ?

Poutine a reçu Macron avec un affront. Sous prétexte de se conformer à la "protection contre l'infection corona", une table excessivement longue avait été installée et les deux chefs d'Etat se parlaient à plus de huit mètres de distance. Cette distance symbolise ce que Poutine pensait des efforts du Français — rien qui aurait pu lui redonner confiance (1, b1).

Après tout, lors de la conversation, ainsi que lors de la dernière avec le chancelier allemand Olaf Scholz, il y avait encore des fleurs au milieu de la table (2). Ce ne sont pas des bagatelles insignifiantes, comme nous le verrons.

Auparavant, ces deux gouvernements, français et allemand, en étroite collaboration avec les dirigeants ukrainiens, ont enterré l'accord de Minsk (Minsk 2). Certes, le grand chef d'orchestre est resté en retrait pour avoir fait échouer une solution pacifique au conflit de l'est de l'Ukraine. Cet accord était la dernière garantie d'une solution pacifique. Pour la mettre en œuvre, la France et l'Allemagne s'étaient expressément déclarées puissances garantes, et ce sont principalement les Russes de souche qui ont été touchés par le conflit sous-jacent.

Puis les conflits militaires qui couvaient depuis longtemps ont éclaté ouvertement.

Fin mars, Macron milite intensivement pour une mission d'évacuation « des civils à Marioupol ». La Turquie et la Grèce devraient être incluses dans cette "action humanitaire", aussi appelée "mission d'aide". Et le président français a exhorté Poutine à lever le siège de Marioupol (3 contre 5).