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INTERVIEW. "99 cas de 'soucoupe volante' restent inexpliqués malgré nos enquêtes"

sam. 30 juillet 2022 à 2:00 PM

Thomas Baron / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
À Toulouse, le Geipan étudie chaque année près de 700 signalements de phénomènes aérospatiaux non identifiés, précise son directeur. La plupart avec succès… Mais certains résistent à l'analyse.

Cet article est issu du magazine Les Indispensables de Sciences et Avenir n°210 daté juillet/ septembre 2022.

Vincent Costes est directeur du Groupe d'étude et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan).

Sciences et Avenir : Voit-on encore beaucoup de soucoupes volantes de nos jours ?

Vincent Costes : Au Geipan, le groupe du Centre national d'études spatiales (Cnes) chargé depuis 1977 d'étudier les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Pan), nous recevons environ 700 signalements par an, dont 500 sont traités par échanges de mails avec le témoin car leur explication est simple. En complément, nous ouvrons 150 à 200 enquêtes par an. Nous traitons tout témoignage de "soucoupe volante" ! Mais nous n'utilisons pas ce terme ou ceux de "petits hommes verts" ou "ovnis", même s'ils ne sont pas tabous. Notre mission est d'expliquer de façon rationnelle toutes les étrangetés vues, perçues ou vécues.

Qui sont les témoins, et quelles sont les explications courantes des phénomènes qu'ils observent ?

Ce sont Monsieur ou Madame Tout-le-Monde, confronté(e) à une observation insolite, inattendue, qu'il ou elle ne peut s'expliquer clairement. C'est ce manque d'explication qui crée l'étrangeté. L'émotion peut s'inviter, la mémoire jouer des tours... Et la croyance aux extraterrestres rend parfois le témoignage complexe à analyser.
INTERVIEW. "99 cas de 'soucoupe volante' restent inexpliqués malgré nos enquêtes" sam. 30 juillet 2022 à 2:00 PM Thomas Baron / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP À Toulouse, le Geipan étudie chaque année près de 700 signalements de phénomènes aérospatiaux non identifiés, précise son directeur. La plupart avec succès… Mais certains résistent à l'analyse. Cet article est issu du magazine Les Indispensables de Sciences et Avenir n°210 daté juillet/ septembre 2022. Vincent Costes est directeur du Groupe d'étude et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan). Sciences et Avenir : Voit-on encore beaucoup de soucoupes volantes de nos jours ? Vincent Costes : Au Geipan, le groupe du Centre national d'études spatiales (Cnes) chargé depuis 1977 d'étudier les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Pan), nous recevons environ 700 signalements par an, dont 500 sont traités par échanges de mails avec le témoin car leur explication est simple. En complément, nous ouvrons 150 à 200 enquêtes par an. Nous traitons tout témoignage de "soucoupe volante" ! Mais nous n'utilisons pas ce terme ou ceux de "petits hommes verts" ou "ovnis", même s'ils ne sont pas tabous. Notre mission est d'expliquer de façon rationnelle toutes les étrangetés vues, perçues ou vécues. Qui sont les témoins, et quelles sont les explications courantes des phénomènes qu'ils observent ? Ce sont Monsieur ou Madame Tout-le-Monde, confronté(e) à une observation insolite, inattendue, qu'il ou elle ne peut s'expliquer clairement. C'est ce manque d'explication qui crée l'étrangeté. L'émotion peut s'inviter, la mémoire jouer des tours... Et la croyance aux extraterrestres rend parfois le témoignage complexe à analyser.
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