Discours annuel sur l'état de l’Union européenne : une autosatisfaction sans limite....
Chaque année depuis 2010, lors de la session plénière de septembre, le président de la Commission européenne s'essaye à démontrer tous les bienfaits de l'Union européenne lors d'un discours sur l’état de l’Union, médiocre plagiat du discours adressé par le Président des États-Unis au Congrès américain.
Si l'autocritique n’y est pas de mise, l'autosatisfaction règne. Mais derrière les mots, c'est bien d'une politique qu'il s'agit, celle d'une volonté visant à amplifier les pouvoirs d'une UE au détriment des États-Nations. Charles Quint rêvait d'unifier et de diriger le monde chrétien de l'époque, Mme von der Leyen veut aller bien au-delà en intégrant aussi les Ottomans d'aujourd'hui.
Son bilan est loin d’être glorieux et le cap annoncé lors de son intervention laisse craindre le pire pour les prochaines années. En campagne pour sa propre reconduction, son programme pourrait se résumer en trois mots : effacement des nations, et ses objectifs en trois autres : omnipuissance de l'Union.
Seul élément positif de ce discours, l’ambition affichée que veut se donner l’Union européenne sur le sujet de l’intelligence artificielle. Le retard pris sur la Chine et les États-Unis est déjà considérable. Un simple discours peut naturellement rester lettre morte...
Sur le reste, Mme von der Leyen nous a vendu l’élargissement de l'UE à plus de 30 pays mais aussi celui de l’espace Schengen, ce qui signifie l’inclusion de pays où souvent l’insécurité, les mafias et les trafics sont en place. Elle rend hommage aux agriculteurs mais elle vante "en même temps" tous les accords de libre-échange avec des pays en situation de concurrence déloyale avec nous, mettant ainsi à mal les agriculteurs mais aussi les entreprises en Europe. Elle ne tarit pas d'éloges sur les énergies « vertes », qui vont entrainer de très lourds sacrifices et obligations pour nos peuples sans pour autant mentionner le nucléaire, énergie la plus décarbonnée et la moins chère qui soit... Quant à sa volonté de lancer des enquêtes sur les subventions des véhicules électriques en provenance de Chine, elle oublie certainement qu'elle vient d'ouvrir le marché européen à ces mêmes véhicules, ce qui équivaut au sabordage de notre propre économie en la matière.
L'autosatisfaction de Madame von der Leyen a atteint son comble avec le sujet migratoire, se permettant même d'avoir ces mots : "finissons le travail"... Ce qui signifie qu'il s'agit de conclure au plus vite ce pacte sur la migration et l'asile qui facilitera la submersion migratoire de notre continent. Seule solution pour la présidente de la Commission à la pénurie de main d'œuvre et à la crise démographique, elle n'a pas une seule fois évoqué un soutien à une politique familiale où une politique en matière d'emploi et de travail. Mme von der Leyen a bien compris que le 9 juin prochain, de grands changements vont bouleverser l’Europe. Il est nécessaire d'en finir avec cette idéologie et cette politique mondialiste qui accablent nos peuples. Vivement le 9 juin 2024 !
Jean-Paul Garraud
Président de la délégation RN au Parlement européen
Discours annuel sur l'état de l’Union européenne : une autosatisfaction sans limite....
Chaque année depuis 2010, lors de la session plénière de septembre, le président de la Commission européenne s'essaye à démontrer tous les bienfaits de l'Union européenne lors d'un discours sur l’état de l’Union, médiocre plagiat du discours adressé par le Président des États-Unis au Congrès américain.
Si l'autocritique n’y est pas de mise, l'autosatisfaction règne. Mais derrière les mots, c'est bien d'une politique qu'il s'agit, celle d'une volonté visant à amplifier les pouvoirs d'une UE au détriment des États-Nations. Charles Quint rêvait d'unifier et de diriger le monde chrétien de l'époque, Mme von der Leyen veut aller bien au-delà en intégrant aussi les Ottomans d'aujourd'hui.
Son bilan est loin d’être glorieux et le cap annoncé lors de son intervention laisse craindre le pire pour les prochaines années. En campagne pour sa propre reconduction, son programme pourrait se résumer en trois mots : effacement des nations, et ses objectifs en trois autres : omnipuissance de l'Union.
Seul élément positif de ce discours, l’ambition affichée que veut se donner l’Union européenne sur le sujet de l’intelligence artificielle. Le retard pris sur la Chine et les États-Unis est déjà considérable. Un simple discours peut naturellement rester lettre morte...
Sur le reste, Mme von der Leyen nous a vendu l’élargissement de l'UE à plus de 30 pays mais aussi celui de l’espace Schengen, ce qui signifie l’inclusion de pays où souvent l’insécurité, les mafias et les trafics sont en place. Elle rend hommage aux agriculteurs mais elle vante "en même temps" tous les accords de libre-échange avec des pays en situation de concurrence déloyale avec nous, mettant ainsi à mal les agriculteurs mais aussi les entreprises en Europe. Elle ne tarit pas d'éloges sur les énergies « vertes », qui vont entrainer de très lourds sacrifices et obligations pour nos peuples sans pour autant mentionner le nucléaire, énergie la plus décarbonnée et la moins chère qui soit... Quant à sa volonté de lancer des enquêtes sur les subventions des véhicules électriques en provenance de Chine, elle oublie certainement qu'elle vient d'ouvrir le marché européen à ces mêmes véhicules, ce qui équivaut au sabordage de notre propre économie en la matière.
L'autosatisfaction de Madame von der Leyen a atteint son comble avec le sujet migratoire, se permettant même d'avoir ces mots : "finissons le travail"... Ce qui signifie qu'il s'agit de conclure au plus vite ce pacte sur la migration et l'asile qui facilitera la submersion migratoire de notre continent. Seule solution pour la présidente de la Commission à la pénurie de main d'œuvre et à la crise démographique, elle n'a pas une seule fois évoqué un soutien à une politique familiale où une politique en matière d'emploi et de travail. Mme von der Leyen a bien compris que le 9 juin prochain, de grands changements vont bouleverser l’Europe. Il est nécessaire d'en finir avec cette idéologie et cette politique mondialiste qui accablent nos peuples. Vivement le 9 juin 2024 !
Jean-Paul Garraud
Président de la délégation RN au Parlement européen