• ? RÉPRESSION DES LUTTES

    Moun, la femme au parapluie arc en ciel, a une fois de plus été arrêtée samedi.

    Elle a été déférée au TGI de Clichy après 48 heures de garde à vue pour être présentée au procureur.

    Elle en est sortie vers 18h.

    Son seul crime ?
    Etre présente dans le cortège de tête et tenir son fameux parapluie arc en ciel.

    Accusée pendant des mois d'être "la cheffe des black blocs", de "donner des ordres à l'aide de mouvements de son parapluie" et autres bêtises délirantes purs fantasmes du pouvoir, Moun continue de subir un acharnement policier, médiatique et juridique et est bien malgré elle un symbole de la répression.

    Mercredi, en soutien aux interpellé.e.s et aux victimes de la répression de nos luttes, apportons un maximum de parapluies de couleur !
    ? RÉPRESSION DES LUTTES Moun, la femme au parapluie arc en ciel, a une fois de plus été arrêtée samedi. Elle a été déférée au TGI de Clichy après 48 heures de garde à vue pour être présentée au procureur. Elle en est sortie vers 18h. Son seul crime ? Etre présente dans le cortège de tête et tenir son fameux parapluie arc en ciel. Accusée pendant des mois d'être "la cheffe des black blocs", de "donner des ordres à l'aide de mouvements de son parapluie" et autres bêtises délirantes purs fantasmes du pouvoir, Moun continue de subir un acharnement policier, médiatique et juridique et est bien malgré elle un symbole de la répression. Mercredi, en soutien aux interpellé.e.s et aux victimes de la répression de nos luttes, apportons un maximum de parapluies de couleur !
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  • #PetiteSalle
    Souvent qualifié d’ #inclassable , leurs #chansons #jazz / #swing apportent toujours autant de #fraîcheur. Certains les mettent dans le #genre " #rétro ", leurs #morceaux semblant en effet s'inspirer du #style de la #chanson des années 1930 (avec des #paroles résolument #modernes ), néanmoins le #métissage #musical est presque une #norme chez #ParisCombo, #diverses #influences se font nettement ressentir dans leur #musique : touche #jazzy , #latino , ou #tzigane selon les morceaux.
    Créé en 1995, le #groupe tient son nom de ces petites #formations #jazz des années 30, appelées #combo par #abréviation de l’ #anglais "combination". Quant à #Paris , #lieu des #rencontres et des métissages #musicaux, c’est le #ciment de la formation. Au #printemps 99, ils sortent le #CD "Living Room" qui sera #disque d’ #or en France. Incontestablement #accros à la #scène, #Paris_Combo enchaîne des #concerts - en France avec deux #séries de concerts à la #Cigale et à l’ #Olympia - puis en #Australie , #Asie et aux #Etats_Unis. Ils sont nominés aux #Victoires_de_la_Musique en 2000 en tant que #Révélation.
    Paris Combo sait tout #danser : la #métaphysique et l’ #amourette, le #fantasme et le #voyage, le #refrain qui gigote et le #couplet qui médite. #Affaire de #malice, de #virtuosité, de #sincérité, de #poésie

    https://www.youtube.com/watch?v=uLSDhkEbM2I&t
    #PetiteSalle Souvent qualifié d’ #inclassable , leurs #chansons #jazz / #swing apportent toujours autant de #fraîcheur. Certains les mettent dans le #genre " #rétro ", leurs #morceaux semblant en effet s'inspirer du #style de la #chanson des années 1930 (avec des #paroles résolument #modernes ), néanmoins le #métissage #musical est presque une #norme chez #ParisCombo, #diverses #influences se font nettement ressentir dans leur #musique : touche #jazzy , #latino , ou #tzigane selon les morceaux. Créé en 1995, le #groupe tient son nom de ces petites #formations #jazz des années 30, appelées #combo par #abréviation de l’ #anglais "combination". Quant à #Paris , #lieu des #rencontres et des métissages #musicaux, c’est le #ciment de la formation. Au #printemps 99, ils sortent le #CD "Living Room" qui sera #disque d’ #or en France. Incontestablement #accros à la #scène, #Paris_Combo enchaîne des #concerts - en France avec deux #séries de concerts à la #Cigale et à l’ #Olympia - puis en #Australie , #Asie et aux #Etats_Unis. Ils sont nominés aux #Victoires_de_la_Musique en 2000 en tant que #Révélation. Paris Combo sait tout #danser : la #métaphysique et l’ #amourette, le #fantasme et le #voyage, le #refrain qui gigote et le #couplet qui médite. #Affaire de #malice, de #virtuosité, de #sincérité, de #poésie … https://www.youtube.com/watch?v=uLSDhkEbM2I&t
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  • COVID et extrême droite : quand Emmanuel Macron réécrit les faits
    ARTICLE. En déplacement à Fouras (Charente-Maritime), Emmanuel Macron s’est livré à une attaque en règle contre « l’extrême droite ». Évoquant la crise sanitaire, il s’est livré à une diatribe courte, mais remplie de fantasmes et de réecritures des faits. Macron, en marche vers la post-vérité ?
    COVID et extrême droite : quand Emmanuel Macron réécrit les faits
    Fébrilité ? Agacement ? Manipulation volontaire des faits ? Mais quelle mouche a bien pu piquer le président de la République, hier en déplacement à Fouras en Charente-Maritime ? Dans une séquence d’une vingtaine de secondes, diffusée sur la plateforme Twitter par le compte Macron 2022, on voit (et entend) le président, interpellé par un passant, répondre à son interlocuteur avec véhémence. Si l’extrême droite avait été au pouvoir à sa place, la France aurait-elle subi les dix plaies d’Égypte ? À l’entendre, ce serait presque le cas. Un décryptage s’impose.
    « Si l’extrême droite il y a cinq ans avait gagné, vous n’auriez pas eu de vaccin parce qu’on serait sorti de l’Europe »
    Première affirmation et première contre-vérité. À date du 29 mars 2022, la Suisse avait vacciné (deux doses) 70 % de sa population. La Norvège, 74,9 %. Pourtant, ces deux nations ne font pas partie de l’UE et présentent un taux de vaccination largement supérieur à celui de la Roumanie (40 %), pourtant membre de l’UE depuis 2007. Quant à la Croatie et à la Slovénie, les taux de vaccination ne sont que de respectivement 55,3 % et 58,1 %. Comme quoi, n’en déplaise à Macron, appartenir à l’Europe n’est pas gage d’un bon taux de vaccination.
    Et ce n’est pas tout. Le Royaume-Uni a quitté l’Europe en janvier 2021, comme envisageait de le faire également le FN de 2017. Si l’on en croit Emmanuel Macron, le pays aurait dû entrer dans une ère sombre, sans accès aux produits stratégiques. Non seulement il n’en a rien été, mais en plus, libéré des contraintes administratives et des lenteurs bruxelloises, le pays de Boris Johnson a connu la campagne de vaccination la plus rapide du continent européen en 2021. Fin mars de cette année, au moins 45 % des Britanniques avaient reçu une dose. En France à la même époque ? Environ trois fois moins, autour de 13 %. Emmanuel Macron oublie une chose pourtant assez simple : être en dehors de l’Union européenne n’empêche nullement de commercer avec elle.
    « La France n’a pas produit de vaccin »
    Une affirmation discutable et dont on ne voit pas bien d’ailleurs en quoi elle joue en la faveur du candidat Macron. Ni l’institut Pasteur ni Sanofi n’ont réussi à créer un vaccin contre le Covid. Le pays de Pasteur a payé – chèrement – le prix de son manque d’investissement dans la recherche. Une note du Conseil d’analyse économique datant de janvier 2021 expliquait qu’entre 2011 et 2018 en France, les crédits publics en recherche et développement dans le domaine de la santé avaient baissé de 3,5 à 2,5 milliards d’euros. Emmanuel Macron porte donc une responsabilité notable dans ce délitement.
    Mais quand bien même : il y a eu un laboratoire français qui est resté en course pour produire un vaccin : Valneva. L’entreprise basée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) a annoncé ce 31 mars être prête à distribuer son vaccin dès avril. La France aurait pu investir dans sa pépinière, mais ne l’a pas fait, pas plus que l’UE. Valneva a donc bénéficié d’un financement de 353 millions d’euros de la part… du Royaume-Uni.
    « Si l’extrême droite il y a cinq ans avait gagné, vous auriez peut-être eu de l’hydroxychloroquine, puisque c’était les convictions du moment »
    Avant de voir le consensus scientifique établir que l’hydroxychloroquine n’avait pas les effets escomptés dans la lutte contre la maladie, un doute a longtemps persisté sur les vertus thérapeutiques de ce médicament. L’hydroxychloroquine a longtemps été portée médiatiquement par le professeur Didier Raoult, alors Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, et de nombreuses personnalités publiques n’étaient alors pas insensibles à ses propos.
    À tel point que le 9 avril 2020, un certain Emmanuel Macron — pourtant pas « d’extrême droite » — a rendu visite au célèbre épidémiologiste. Un moyen de profiter d’un émoi médiatique à peu de frais. Le président s’y est vu présenter les résultats d’études montrant, selon Didier Raoult, l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Si cette visite ne valait pas approbation, elle a de fait légitimé le professeur Raoult à l’époque, lequel était également en disussion avec Olivier Véran, ministre de la Santé. À la même époque, Marine Le Pen expliquait être en faveur de l’administration de la chloroquine pour des symptômes « peu graves ». Si depuis, Didier Raoult est devenu persona non grata aux yeux du gouvernement, qui a bien vite retourné sa veste, force est de constater que « les convictions du moment » étaient plutôt partagées et qu’elles n’engageaient en rien le futur.
    « Si l’extrême droite il y a cinq ans, avait gagné, vous auriez été vacciné en décembre. Et ‘’dévacciné’’ en janvier. Parce que c’était les convictions »
    Sur ce point, il est difficile de contre-analyser les propos du président tant ils n’ont que peu de sens. Si des propos pro « dé-vaccination » ont bien existé dans le débat public, ce fut tout à fait à la marge, dans le camp des complotistes les plus durs, qui ne sont en rien représentatifs de ce qu’Emmanuel Macron se plaît à qualifier d’ « extrême droite ». Il y a bien eu quelques vidéos, virales, d’influenceurs, mais aucune n’a été récupérée politiquement ni par Marine Le Pen, ni par Éric Zemmour. Aucun des deux candidats n’a ainsi repris à son compte cette vidéo de l’influenceur Mickaël Vendetta, jadis inventeur du concept de la « bogossitude », qui préconisait l’utilisation d’un aspivenin en cas de vaccination contrainte.
    « C’est ça la réalité, faut (sic) aussi le dire »
    En terminant sa réponse de la sorte, Emmanuel Macron insulte bien évidemment des millions d’électeurs – rappelons que ce n’est pas là son coup d’essai. Mais il insulte surtout la vérité. En « faisant du Donald Trump », agitant des affirmations infondées, aux dépens de tout bon sens, Emmanuel Macron fait basculer sa campagne électorale dans l’ère de la post-vérité. « Il est temps de se réveiller », clame le compte Twitter Macron2022 en complément de cette vidéo. Peut-être s’adressait-il non pas au lecteur, mais au président de la République ?
    COVID et extrême droite : quand Emmanuel Macron réécrit les faits ARTICLE. En déplacement à Fouras (Charente-Maritime), Emmanuel Macron s’est livré à une attaque en règle contre « l’extrême droite ». Évoquant la crise sanitaire, il s’est livré à une diatribe courte, mais remplie de fantasmes et de réecritures des faits. Macron, en marche vers la post-vérité ? COVID et extrême droite : quand Emmanuel Macron réécrit les faits Fébrilité ? Agacement ? Manipulation volontaire des faits ? Mais quelle mouche a bien pu piquer le président de la République, hier en déplacement à Fouras en Charente-Maritime ? Dans une séquence d’une vingtaine de secondes, diffusée sur la plateforme Twitter par le compte Macron 2022, on voit (et entend) le président, interpellé par un passant, répondre à son interlocuteur avec véhémence. Si l’extrême droite avait été au pouvoir à sa place, la France aurait-elle subi les dix plaies d’Égypte ? À l’entendre, ce serait presque le cas. Un décryptage s’impose. « Si l’extrême droite il y a cinq ans avait gagné, vous n’auriez pas eu de vaccin parce qu’on serait sorti de l’Europe » Première affirmation et première contre-vérité. À date du 29 mars 2022, la Suisse avait vacciné (deux doses) 70 % de sa population. La Norvège, 74,9 %. Pourtant, ces deux nations ne font pas partie de l’UE et présentent un taux de vaccination largement supérieur à celui de la Roumanie (40 %), pourtant membre de l’UE depuis 2007. Quant à la Croatie et à la Slovénie, les taux de vaccination ne sont que de respectivement 55,3 % et 58,1 %. Comme quoi, n’en déplaise à Macron, appartenir à l’Europe n’est pas gage d’un bon taux de vaccination. Et ce n’est pas tout. Le Royaume-Uni a quitté l’Europe en janvier 2021, comme envisageait de le faire également le FN de 2017. Si l’on en croit Emmanuel Macron, le pays aurait dû entrer dans une ère sombre, sans accès aux produits stratégiques. Non seulement il n’en a rien été, mais en plus, libéré des contraintes administratives et des lenteurs bruxelloises, le pays de Boris Johnson a connu la campagne de vaccination la plus rapide du continent européen en 2021. Fin mars de cette année, au moins 45 % des Britanniques avaient reçu une dose. En France à la même époque ? Environ trois fois moins, autour de 13 %. Emmanuel Macron oublie une chose pourtant assez simple : être en dehors de l’Union européenne n’empêche nullement de commercer avec elle. « La France n’a pas produit de vaccin » Une affirmation discutable et dont on ne voit pas bien d’ailleurs en quoi elle joue en la faveur du candidat Macron. Ni l’institut Pasteur ni Sanofi n’ont réussi à créer un vaccin contre le Covid. Le pays de Pasteur a payé – chèrement – le prix de son manque d’investissement dans la recherche. Une note du Conseil d’analyse économique datant de janvier 2021 expliquait qu’entre 2011 et 2018 en France, les crédits publics en recherche et développement dans le domaine de la santé avaient baissé de 3,5 à 2,5 milliards d’euros. Emmanuel Macron porte donc une responsabilité notable dans ce délitement. Mais quand bien même : il y a eu un laboratoire français qui est resté en course pour produire un vaccin : Valneva. L’entreprise basée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) a annoncé ce 31 mars être prête à distribuer son vaccin dès avril. La France aurait pu investir dans sa pépinière, mais ne l’a pas fait, pas plus que l’UE. Valneva a donc bénéficié d’un financement de 353 millions d’euros de la part… du Royaume-Uni. « Si l’extrême droite il y a cinq ans avait gagné, vous auriez peut-être eu de l’hydroxychloroquine, puisque c’était les convictions du moment » Avant de voir le consensus scientifique établir que l’hydroxychloroquine n’avait pas les effets escomptés dans la lutte contre la maladie, un doute a longtemps persisté sur les vertus thérapeutiques de ce médicament. L’hydroxychloroquine a longtemps été portée médiatiquement par le professeur Didier Raoult, alors Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, et de nombreuses personnalités publiques n’étaient alors pas insensibles à ses propos. À tel point que le 9 avril 2020, un certain Emmanuel Macron — pourtant pas « d’extrême droite » — a rendu visite au célèbre épidémiologiste. Un moyen de profiter d’un émoi médiatique à peu de frais. Le président s’y est vu présenter les résultats d’études montrant, selon Didier Raoult, l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Si cette visite ne valait pas approbation, elle a de fait légitimé le professeur Raoult à l’époque, lequel était également en disussion avec Olivier Véran, ministre de la Santé. À la même époque, Marine Le Pen expliquait être en faveur de l’administration de la chloroquine pour des symptômes « peu graves ». Si depuis, Didier Raoult est devenu persona non grata aux yeux du gouvernement, qui a bien vite retourné sa veste, force est de constater que « les convictions du moment » étaient plutôt partagées et qu’elles n’engageaient en rien le futur. « Si l’extrême droite il y a cinq ans, avait gagné, vous auriez été vacciné en décembre. Et ‘’dévacciné’’ en janvier. Parce que c’était les convictions » Sur ce point, il est difficile de contre-analyser les propos du président tant ils n’ont que peu de sens. Si des propos pro « dé-vaccination » ont bien existé dans le débat public, ce fut tout à fait à la marge, dans le camp des complotistes les plus durs, qui ne sont en rien représentatifs de ce qu’Emmanuel Macron se plaît à qualifier d’ « extrême droite ». Il y a bien eu quelques vidéos, virales, d’influenceurs, mais aucune n’a été récupérée politiquement ni par Marine Le Pen, ni par Éric Zemmour. Aucun des deux candidats n’a ainsi repris à son compte cette vidéo de l’influenceur Mickaël Vendetta, jadis inventeur du concept de la « bogossitude », qui préconisait l’utilisation d’un aspivenin en cas de vaccination contrainte. « C’est ça la réalité, faut (sic) aussi le dire » En terminant sa réponse de la sorte, Emmanuel Macron insulte bien évidemment des millions d’électeurs – rappelons que ce n’est pas là son coup d’essai. Mais il insulte surtout la vérité. En « faisant du Donald Trump », agitant des affirmations infondées, aux dépens de tout bon sens, Emmanuel Macron fait basculer sa campagne électorale dans l’ère de la post-vérité. « Il est temps de se réveiller », clame le compte Twitter Macron2022 en complément de cette vidéo. Peut-être s’adressait-il non pas au lecteur, mais au président de la République ?
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  • Insolite : Jeff Bezos (Amazon) aux commandes d’un robot Mecha géant.
    Voilà une preuve évidente que notre présent ressemble de plus en plus (vite) aux fantasmes de la S.F : lors de la conférence MARS organisée par Amazon et dédiée aux technologies robotiques et de Deep Learning, c’est un Jeff Bezos hilare qui a pris les commandes d’un véritable robot mecha géant que l’on aurait dit tout droit sorti du film Avatar. A chaque geste du patron d’Amazon correspond un geste équivalent du robot, une prouesse technologique qui s’arrête néanmoins à ce simple mimétisme puisque le « robot » de la société sud-coréenne Hankook Mirae Technology n’est pas encore capable de se déplacer réellement sur ses deux « jambes » électroniques.
    Insolite : Jeff Bezos (Amazon) aux commandes d’un robot Mecha géant. Voilà une preuve évidente que notre présent ressemble de plus en plus (vite) aux fantasmes de la S.F : lors de la conférence MARS organisée par Amazon et dédiée aux technologies robotiques et de Deep Learning, c’est un Jeff Bezos hilare qui a pris les commandes d’un véritable robot mecha géant que l’on aurait dit tout droit sorti du film Avatar. A chaque geste du patron d’Amazon correspond un geste équivalent du robot, une prouesse technologique qui s’arrête néanmoins à ce simple mimétisme puisque le « robot » de la société sud-coréenne Hankook Mirae Technology n’est pas encore capable de se déplacer réellement sur ses deux « jambes » électroniques.
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  • La future épidémie meurtrière ne sera pas ce que vous croyez.

    Nous ne sommes même pas encore débarrassés du Covid que l'Ipbes prévient: «L'ère des pandémies ne fait que commencer.» Seulement, porter un masque ne suffira pas, car l'un des risques les plus sérieux ne concerne pas les humains, mais les plantes, met en garde le site Fast Company. «Plus de 600 espèces de ravageurs ont déjà développé une certaine forme de résistance aux pesticides existants, ce qui occasionne des pertes de 10 milliards de dollars rien qu'aux États-Unis chaque année», explique le site.

    La maladie du dragon jaune, causée par le psylle africain, décime depuis plusieurs années déjà les orangers de Floride et menace désormais le pourtour méditerranéen. Après avoir dévasté les bananeraies en Asie du Sud et en Afrique, le champignon Fusarium TR4 a atteint l'Équateur, plus gros exportateur mondial de bananes. «Il n'existe aujourd'hui aucun traitement viable pour contrôler ou éradiquer le Fusarium», alerte la FAO, l'agence de l'ONU chargée de l'alimentation et l'agriculture.

    Une famine géante provoquée par une épidémie ne relève pas du fantasme. En Afrique, un demi-milliard d'habitants seraient menacés d'insécurité alimentaire en raison des insectes migrateurs, des maladies des plantes et autres agents nuisibles, alerte Justin Pita, directeur du programme de la fondation Bill & Melinda Gates sur la sécurité alimentaire. Selon la FAO, 37% de la production mondiale de blé est sous la menace d'épidémies potentielles de rouille jaune.

    Le changement climatique, cerise sur l'épidémie
    Le changement climatique ne va rien arranger. Les insectes entraînent déjà des pertes de 5% à 20% pour les principales cultures (maïs, riz, blé), estime une étude publiée dans la revue Science. Or, «plus la température est élevée, plus l'appétit des insectes augmente, ce qui est dévastateur pour les cultures», résume Scott Merrill, coauteur de l'étude.

    Chaque degré supplémentaire pourrait donc causer une perte de rendement supplémentaire de 10% à 25%. De plus, le réchauffement climatique va entraîner une hausse de la population des insectes ravageurs dans les régions tempérées grosses productrices de céréales, comme la Chine, les États-Unis et la France.

    À lire aussi Il est déjà temps de se préparer à la prochaine pandémie
    Évidemment, déverser toujours plus de pesticides sur les cultures n'est pas une solution viable. D'après les statistiques de la FAO, la consommation mondiale de pesticides a déjà quasiment doublé en dix ans pour atteindre 4,19 millions de tonnes en 2019, ce qui entraîne à la fois une pollution dramatique de l'environnement et des risques pour la santé.

    Les chercheurs misent donc plutôt sur la génétique pour prévenir une future catastrophe agricole. Aujourd'hui, le «maïs bt», résistant à la pyrale, occupe déjà 79% des surfaces de maïs cultivées aux États-Unis. Des variétés d'oliviers résistants à la redoutable bactérie Xylella ou de la canne à sucre naturellement résistante à la pyrale sont également dans les tuyaux.
    La future épidémie meurtrière ne sera pas ce que vous croyez. Nous ne sommes même pas encore débarrassés du Covid que l'Ipbes prévient: «L'ère des pandémies ne fait que commencer.» Seulement, porter un masque ne suffira pas, car l'un des risques les plus sérieux ne concerne pas les humains, mais les plantes, met en garde le site Fast Company. «Plus de 600 espèces de ravageurs ont déjà développé une certaine forme de résistance aux pesticides existants, ce qui occasionne des pertes de 10 milliards de dollars rien qu'aux États-Unis chaque année», explique le site. La maladie du dragon jaune, causée par le psylle africain, décime depuis plusieurs années déjà les orangers de Floride et menace désormais le pourtour méditerranéen. Après avoir dévasté les bananeraies en Asie du Sud et en Afrique, le champignon Fusarium TR4 a atteint l'Équateur, plus gros exportateur mondial de bananes. «Il n'existe aujourd'hui aucun traitement viable pour contrôler ou éradiquer le Fusarium», alerte la FAO, l'agence de l'ONU chargée de l'alimentation et l'agriculture. Une famine géante provoquée par une épidémie ne relève pas du fantasme. En Afrique, un demi-milliard d'habitants seraient menacés d'insécurité alimentaire en raison des insectes migrateurs, des maladies des plantes et autres agents nuisibles, alerte Justin Pita, directeur du programme de la fondation Bill & Melinda Gates sur la sécurité alimentaire. Selon la FAO, 37% de la production mondiale de blé est sous la menace d'épidémies potentielles de rouille jaune. Le changement climatique, cerise sur l'épidémie Le changement climatique ne va rien arranger. Les insectes entraînent déjà des pertes de 5% à 20% pour les principales cultures (maïs, riz, blé), estime une étude publiée dans la revue Science. Or, «plus la température est élevée, plus l'appétit des insectes augmente, ce qui est dévastateur pour les cultures», résume Scott Merrill, coauteur de l'étude. Chaque degré supplémentaire pourrait donc causer une perte de rendement supplémentaire de 10% à 25%. De plus, le réchauffement climatique va entraîner une hausse de la population des insectes ravageurs dans les régions tempérées grosses productrices de céréales, comme la Chine, les États-Unis et la France. À lire aussi Il est déjà temps de se préparer à la prochaine pandémie Évidemment, déverser toujours plus de pesticides sur les cultures n'est pas une solution viable. D'après les statistiques de la FAO, la consommation mondiale de pesticides a déjà quasiment doublé en dix ans pour atteindre 4,19 millions de tonnes en 2019, ce qui entraîne à la fois une pollution dramatique de l'environnement et des risques pour la santé. Les chercheurs misent donc plutôt sur la génétique pour prévenir une future catastrophe agricole. Aujourd'hui, le «maïs bt», résistant à la pyrale, occupe déjà 79% des surfaces de maïs cultivées aux États-Unis. Des variétés d'oliviers résistants à la redoutable bactérie Xylella ou de la canne à sucre naturellement résistante à la pyrale sont également dans les tuyaux.
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