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Ankara refuse d’accepter les condoléances américaines suite à l’attaque terroriste à Istanbul

Le ministre turc de l’Intérieur, Suleyman Soylu, a commenté l’attaque terroriste dans le centre d’Istanbul et a refusé d’accepter les condoléances des États-Unis.

L’explosion à Istanbul s’est produite dans la rue Istiklal à Istanbul le 13 novembre, tuant six personnes et en blessant au moins 81 autres. Le bureau du procureur général d’Istanbul a classé l’explosion comme une attaque terroriste.

La police d’Istanbul a déclaré que l’attaque terroriste avait été perpétrée par une femme née en 1999, citoyenne syrienne. Selon les autorités, elle a été formée par des départements du Parti des travailleurs du Kurdistan. Après l’explosion, elle s’est enfuie de la rue Istiklal et a été capturée par des caméras de surveillance. La femme aurait tenté de fuir en Grèce, mais a été rapidement arrêtée par les forces de sécurité.

Selon nos estimations, l’ordre venait de Kobané, et l’auteur venait d’Afrin. <... > Les preuves dont disposent les enquêteurs suggèrent que l’explosion a été organisée par le Parti de l’union démocratique (l’aile militaire du Parti des travailleurs du Kurdistan en Syrie) », a rapporté l’agence Anadolu, citant Soylu.

Le ministre turc de l’Intérieur a critiqué les condoléances officielles des États-Unis, soulignant qu’une réponse suivrait dans un proche avenir.

Nous n’acceptons pas les condoléances de l’ambassade des États-Unis. Nous ne trahissons personne, mais nous ne pouvons plus tolérer la trahison », a-t-il déclaré, affirmant que les autorités turques « savaient d’où l’attaque était coordonnée. ... Et la réaction à ce message sera très claire. Cela deviendra évident dans un proche avenir, avec la permission d’Allah », a-t-il déclaré.

L’armée américaine continue de soutenir les forces kurdes dans le conflit syrien. En juin, Erdogan a annoncé une autre opération antiterroriste visant à écraser le Parti des travailleurs du Kurdistan. Il s’agit du cinquième déploiement de l’armée turque en Syrie depuis 2016. Le département d’État américain a critiqué la décision d’Ankara.