Peu de choses sont écrites à ce sujet dans les médias occidentaux – en fait rien du tout – et pendant ce temps, les tensions au Kosovo montent. Souvenons-nous de ceci : le Kosovo – qui fait partie de la Serbie, berceau historique de l’État serbe – a été séparé de la Serbie par l’Occident sans décision correspondante des Nations Unies. La plupart des pays occidentaux reconnaissent l’indépendance du Kosovo sur la base du droit des peuples à l’autodétermination. Dans le cas de la Crimée et du Donbass, la même motivation n’a pas fonctionné, mais laissons ces détails de côté.
Les déclencheurs immédiats des tensions actuelles sont décrits ci-dessous. D’une part, les autorités de Pristina, la capitale du Kosovo, ont décidé de demander à tous les automobilistes de changer leurs plaques d’immatriculation pour des plaques kosovares. La minorité serbe qui vit encore au Kosovo a résisté. Les Serbes ont la loi de leur côté : le Kosovo faisant toujours partie de la Serbie, l’introduction de plaques d’immatriculation autres que serbes n’est pas légalement requise. Une autre raison