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La criminalisation de la dissidence

CJ Hopkins

Salutations de Thought Criminal 231Js1736/23 !

Il s'agit de mon numéro officiel d'affaire pénale de la pensée que mon avocat est tenu d'inclure dans toute notre correspondance officielle avec la police de la nouvelle pensée normale.

Je pense que je vais les faire sérigraphier sur un t-shirt et le porter lors de mon premier jour au tribunal correctionnel de Moabit , "le plus grand tribunal pénal d'Europe avec 340 juges et 360 procureurs".

C'est vrai, le parquet de Berlin enquête sur moi pour "diffusion de propagande dont le contenu est adapté à la promotion des objectifs d'une ancienne organisation nationale-socialiste", ce qui, selon la loi fondamentale allemande, peut entraîner une peine de prison pouvant aller jusqu'à à trois ans .

Mon avocat leur a écrit poliment pour leur expliquer à quel point leur enquête était ridicule et pourquoi ils devraient abandonner les charges, mais l'Allemagne de la nouvelle normalité a une politique de tolérance zéro en ce qui concerne les crimes de pensée, en particulier les crimes de pensée impliquant toute sorte de déni de covid, y compris la propagande.

La « propagande » en question sont ces deux tweets :

[Je ne montre pas les captures d'écran de CJ de ses tweets ici pour des raisons évidentes et je m'en excuse. Voir « Source » ci-dessus]. Pas par lâcheté, mais parce que je n'ai ni l'envie, ni le temps, ni les nerfs de jouer avec la loi. Et pas non plus l'argent pour éventuellement payer des amendes élevées].

OK, maintenant ils l'ont encore propagé, donc il y a encore trois ans de prison. Ou, je ne sais pas, c'est peut-être six ans de prison, soit trois ans pour chaque crime de pensée.

J'ai écrit ces tweets en allemand, alors laissez-moi traduire.

Celui de gauche se lit comme suit : « Les masques sont des symboles de conformité idéologique. C'est tout ce qu'ils sont. C'est tout ce qu'ils ont jamais été. Arrêtez de prétendre qu'ils étaient autre chose, ou habituez-vous à les porter. » Le hashtag se traduit par « les masques ne sont pas une mesure inoffensive ».

Le hashtag à droite est une citation de Karl Lauterbach, le ministre allemand de la santé, tweetée par le journal Die Welt. Il dit : "Les masques ont toujours un effet de signal." Et oui, Karl, c'est exactement là où je voulais en venir.

L'image provient de la couverture de mon livre The Rise of the New Normal Reich: Consent Factory Essays, Vol. III (2020-2021) qui a été interdit en Allemagne par Amazon deux jours après avoir tweeté les tweets ci-dessus (il semble également être interdit à la vente dans les librairies allemandes, mais je n'en ai aucune confirmation).

Mon avocat n'a reçu les captures d'écran de ces tweets du parquet de Berlin qu'il y a quelques jours. Jusque-là, nous ne savions pas de quoi il s'agissait et nous ne pouvions pas les trouver car ils étaient censurés par Twitter - vraisemblablement sur ordre de la police allemande de la pensée. Nous savions qu'ils avaient montré la couverture de mon livre parce que les procureurs l'avaient décrit, mais nous n'étions pas au courant du "déni Covid".

Donc, fondamentalement, je suis poursuivi et menacé d'on ne sait combien d'années de prison ou de milliers d'euros d'amende pour (a) avoir dit ce qui est maintenant généralement accepté et ce qu'au printemps 2020 était généralement compris par tout épidémiologiste sérieux, à savoir que les exigences de masque ne fonctionnent pas et ne sont donc rien de plus que des mesures symboliques conçues pour générer et faire respecter l'obéissance de masse et (b) insulté le ministre allemand de la Santé, qui se trouve être un menteur en série fanatique directement responsable de la blessure grave et de la mort de... eh bien , nous ne saurons jamais combien de personnes.

Ce ne sont pas non plus de vrais crimes. Pas même en République fédérale d'Allemagne.

Le prétexte des allégations portées contre moi est la croix gammée derrière le masque, ce que j'ai noté dans un essai récent est une référence au best-seller international de William Shirer, The Rise and Fall of The Third Reich, que l'on peut trouver dans toutes les librairies de Berlin où l'on peut acheter .

Accessoirement, mon livre était aussi un best-seller, du moins sur Amazon (dans les pays où ce n'est pas interdit) et Barnes & Noble, mais j'ai encore un peu de chemin à faire avant d'atteindre la région de Shirer.

Ce sont donc mes crimes de pensée.

J'écris sur la "nouvelle normalité" en tant que nouvelle forme de totalitarisme depuis un certain nombre d'années maintenant. En mai 2021, j'ai écrit à ce sujet dans l'un de mes essais, La criminalisation de la dissidence. Certains de mes collègues ont roulé des yeux. Ils pensaient que j'exagérais encore une fois. Mais je ne l'ai pas fait. C'est exactement ce que je voulais dire. C'est littéralement la criminalisation de la dissidence.

Je n'étais pas le seul à rendre compte de la criminalisation des dissidents en Allemagne. Le New York Times en a rendu compte en avril 2021 :

L'agence de renseignement intérieure du pays annonce qu'elle créera un nouveau département pour enquêter sur l'extrémisme parmi les théoriciens du complot.
Les services de renseignement allemands mettent les négationnistes du coronavirus sous surveillance

Comme le fait Al Jazeera :

Pour que les employés des services secrets puissent observer des parties du mouvement anti-expulsion, l'Office fédéral pour la protection de la Constitution (BfV) a dû créer une toute nouvelle catégorie de groupe, car les "penseurs latéraux" ne peuvent pas être classés comme "droite ou gauche". La nouvelle catégorie est destinée aux groupes soupçonnés d'être "antidémocratiques et/ou subversifs". La désignation permet aux services de renseignement de collecter des données sur les personnes et leurs activités, et pourrait aller plus loin en suivant les personnes et en écoutant leurs communications.
L'agence d'espionnage allemande va surveiller certains manifestants anti-confinement

Je n'étais pas membre du mouvement "Querdenker" ou de tout autre mouvement, mais je doute que cela fasse une différence pour le BfV ou le bureau du procureur de Berlin. Quiconque s'est prononcé, même de loin, contre les "mesures corona" est un jeu équitable pour les menaces et les poursuites pénales. L'Office fédéral pour la protection de la Constitution, ou BfV en abrégé, au son bienveillant, est essentiellement le FBI allemand.

Deux ans après la publication des histoires ci-dessus, la chasse aux « négationnistes de Covid », aux « théoriciens du complot » et aux autres individus soupçonnés de « délégitimer l'État » est toujours en cours… quoi que signifie ce langage orwellien.

Bien sûr, peu importe ce que cela signifie. Cela signifie tout ce qu'ils disent que cela signifie soi-disant. Cela signifie que cela ne signifie rien et qu'ils n'ont pas à prétendre que cela signifie quelque chose.

Ça veut dire "Tais-toi. Se mettre en rang. fais ce qu'on te dit dis ce qu'on te dit Pensez à ce que nous vous disons. Ou on t'aura putain. Nous allons inventer des accusations et vous accuser. Nous vous poursuivrons jusqu'à la damnation d'Internet. On va geler ton putain de compte bancaire. Nous envoyons le bureau des impôts à votre domicile. Nous allons ruiner votre carrière. Nous ferons du mal à votre famille. Nous vous extraderons aux États-Unis et vous mettrons dans une prison supermax pendant 175 ans.

Comment je vais? Est-ce que j'ai l'air exagéré ?

Et non, bien sûr, je ne parle pas seulement de l'Allemagne. La criminalisation des dissidents est introduite partout. L'Irlande n'est que le dernier des dizaines de pays occidentaux à criminaliser les soi-disant "discours de haine" . Les détails varient, mais le message est le même : "Faites attention à ce que vous dites, sinon nous vous poursuivrons ou nous vous mettrons sérieusement la pagaille."

Oh, et je dois également mentionner que mon avocat m'a conseillé de ne pas publier ces tweets. Il comprend totalement d'où je viens, mais c'est son travail de prendre soin de moi et de faire de son mieux pour... vous savez, me garder hors de la prison allemande, ce que je ne lui facilite pas.

Je veux être très clair ici. Je n'ai aucune envie d'aller dans une prison allemande. J'aurai bientôt 62 ans. Je ne suis pas du tout intéressé à cracher dans la soupe de quelqu'un ou à faire cracher quelqu'un dans ma soupe, sans parler d'un membre gonflé et tatoué d'un gang de drogue turc local ou d'un néo-nazi allemand, mais je ne serai pas intimidé le faire pour me taire ou atténuer mon comportement afin d'apaiser la police de la pensée de la nouvelle normalité.

Le truc, c'est que je ne suis pas fan des intimidateurs. Je ressens une aversion particulière pour elle. Je n'aime pas particulièrement les menteurs non plus. Et les totalitaires... c'est un autre groupe de personnes que je n'aime pas. Je n'ai pas honte d'admettre mon parti pris envers de telles personnes. Je ne leur souhaite pas de bien. Je suis désolé pour le malheur ou l'expérience qui les a transformés en crétins menteurs, tyranniques et totalitaires, mais ils peuvent me sucer un pet du cul s'ils pensent que je vais m'incliner devant eux. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent de moi. Vous avez ce pouvoir. Ils peuvent me faire taire un moment s'ils le souhaitent. Mais ils ne peuvent pas me forcer à m'enfermer.

Et ils ne peuvent pas me faire prétendre les respecter.

Les Allemands apprécient le respect de l'autorité. Moi aussi. Mais l'autorité se mérite. Cela ne vient pas d'un titre ou d'un uniforme. Il est basé sur la connaissance, l'expérience, l'intégrité et la conduite honnête, et non sur la force brute. Les fascistes, les totalitaires et autres ne méritent pas notre respect. Vous méritez notre mépris. Vous méritez nos moqueries. Il m'en reste beaucoup pour elle.

Il faut aussi penser aux enfants. Je n'en ai pas, mais d'autres en ont. Quel exemple donnons-nous aux enfants lorsque nous commençons à nous censurer (ou à nous « sensibiliser ») quand un tyran fasciste menace de nous mettre en prison si nous ne le faisons pas ? Beaucoup de jeunes ces jours-ci sont assez mauviettes. Je ne suis certainement pas un dur à cuire ou quoi que ce soit, mais parfois dans la vie, vous devez vous battre et peu importe si vous vous faites botter le cul.

Oh, et si vous envisagez de m'écrire et de me dire de "sortir d'Allemagne dès que possible" ou de me demander pourquoi je n'ai pas encore "sorti d'Allemagne dès que possible", s'il vous plaît ne le faites pas. Je suis très fatigué d'entendre cela. Au lieu de cela, transférez simplement une somme élevée à six chiffres sur le compte suisse que je vais ouvrir sous peu, et je vous promets de foutre le camp de l'Allemagne et de vous envoyer une carte postale d'un endroit sans nom quelque part dans la mer Ionienne.

En attendant, je vous tiendrai certainement au courant de l'affaire 765Bt1Js179046/23 et peut-être que je continuerai à concevoir ce t-shirt. Attendez un moment! C'est le nouveau Berlin normal ! Je pourrais trouver un investisseur en capital-risque, rassembler des frères de technologie transgenres de 20 ans qui sirotent de l'ayahuasca (ou "gens de la technologie du pénis" ou quelle que soit la nomenclature "non nocive" correcte pour le moment) et une sorte de sur mesure affaires de t-shirt bitcoin pour les criminels de l'esprit!

Au train où vont les choses, je gagnerai probablement de l'argent... ou du moins je pourrai couvrir mes frais juridiques. Dieu sait à quelles nouvelles accusations je m'apprête à faire face après cette dernière petite explosion non provoquée !