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L'ONU publie un projet final de déclaration contre la « désinformation » et soutient le traité de l'OMS sur la pandémie

L’Organisation des Nations Unies (ONU) n’est pas partisane de la liberté d’expression, et l’un de ses plans visant à « combattre » ce qu’elle appelle « la désinformation, les discours de haine et la stigmatisation » est sur le point d’être achevé.

Cette organisation intergouvernementale non élue, qui exerce une influence significative sur ses 193 États membres, a récemment publié le projet final de sa déclaration politique de la session de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies.

Le projet final contient plusieurs engagements de la part des dirigeants à réprimer les discours licites. En outre, les dirigeants se sont engagés à soutenir deux instruments qui donneraient à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) davantage de pouvoirs pour lutter contre la « désinformation » et étendre ses réseaux de surveillance.

Ces instruments – le Traité international sur la pandémie et les amendements au Règlement sanitaire international (2005) – sont en préparation depuis 2021 et devraient être achevés d’ici mai 2024 malgré une opposition importante.

Le projet final de cette déclaration politique sera préparé pour la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies qui se tiendra à New York le 20 septembre 2023. La déclaration politique contenue dans ce projet sera finalisée lors de cette réunion.

Même si les déclarations politiques des Nations Unies ne sont généralement pas juridiquement contraignantes, elles ont néanmoins une influence juridique significative. Selon l’ONU, les déclarations « représentent le développement dynamique des normes juridiques internationales et reflètent l’engagement des États à avancer dans certaines directions tout en adhérant à certains principes ».

Les dispositions linguistiques proposées sont décrites dans plusieurs sections du projet final de cette déclaration politique.

Dans la section OP35, les dirigeants conviennent de « prendre des mesures pour lutter contre l’impact négatif de la désinformation, de la désinformation, des discours de haine et de la stigmatisation liés à la santé, en particulier sur les plateformes de médias sociaux » et « de l’hésitation à l’égard des vaccins dans le contexte de la prévention, de la préparation et de la réaction à une pandémie ». De même, la section OP42 contient un accord pour lutter contre la « désinformation ».

Les États membres de l’ONU soutiennent le Traité sur la pandémie dans la section OP15 et conviennent d’encourager l’Organe de négociation intergouvernemental (le groupe responsable de la rédaction et de la négociation du Traité sur la pandémie) à poursuivre ses négociations sur la « Convention, l’accord ou un « autre instrument international de prévention des pandémies de l’OMS ». , préparation et réponse » (le nom complet du traité de l’OMS sur la pandémie).

Non seulement les États membres de l’ONU soutiennent explicitement le traité sur la pandémie et poussent à sa conclusion, mais ils encouragent également l’Organe intergouvernemental de négociation (INB) à donner la priorité au « besoin de justice ». Les partisans de l’égalité voient l’égalité comme quelque chose qui favorise l’équité, mais les critiques préviennent que les politiques d’égalité peuvent conduire à des préjugés et à l’introduction d’une « idéologie radicale ».

Le soutien aux modifications apportées au Règlement sanitaire international (RSI) est inclus dans la section OP16 du projet final. Cette section encourage le groupe de travail chargé de ces changements à poursuivre ses travaux jusqu'à la date d'achèvement prévue de mai 2024.

Cette déclaration politique est l’un des nombreux moyens par lesquels l’ONU resserre son emprise sur la langue. Rien que cette année, il a commencé à construire une « armée numérique » pour lutter contre la « désinformation mortelle », a encouragé les gens à se dénoncer les uns les autres pour les « discours de haine » et a affirmé que la censure de la « désinformation » et des « discours de haine » était la « « liberté ». la parole » protégera.

L’ONU a également consulté plusieurs gouvernements et blocs au sujet de leur travail de censure. Elle a notamment participé à plusieurs « séances de désinformation » avec un organisme de censure du gouvernement britannique et a eu des discussions avec l’Union européenne sur la manière de lutter contre la « désinformation » sur les plateformes numériques.