Autriche : L'obligation de vaccination à partir de février est annulée !
Un mois avant la mise en œuvre de l’obligation de vaccination, le projet semble être reporté. La mise en œuvre technique n’est pas encore possible, selon ELGA GmbH.
L’introduction de la vaccination obligatoire à partir de février devrait être bancale. Selon la société ELGA GmbH, la mise en œuvre technique de la mesure ne sera possible qu’à partir d’avril au plus tôt, indique-t-elle dans sa prise de position sur le texte de loi. Nous n’avons pas été consultés lors de l’élaboration du projet d’expertise, explique-t-on au gouvernement. C’est pourquoi “des modifications s’imposent en ce qui concerne la mise en œuvre technique de la saisie des exceptions dans le registre national des vaccinations et les délais de mise en œuvre nécessaires”.
“ELGA GmbH et ses partenaires de mise en œuvre auront besoin d’au moins jusqu’au 1er avril 2022 pour la mise en œuvre technique de l’obligation de vaccination via le registre national de vaccination”, peut-on lire textuellement dans l’avis d’expertise. En outre, la limitation de la saisie des exceptions aux médecins agréés de certaines spécialités et l’extension de l’index central des patients (ZPI) aux personnes enregistrées en Autriche mais ne possédant pas de numéro de sécurité sociale ne pourraient pas être mises en œuvre.
La lettre est doublement embarrassante pour le gouvernement. En effet, ELGA GesmbH écrit explicitement qu’elle “n’a pas été consultée lors de l’élaboration du présent projet d’expertise”.
Critique des défenseurs de la vie privée
Par ailleurs, les défenseurs de la vie privée critiquent le projet de loi. Ainsi, l’organisation ARGE Daten voit dans sa prise de position “plusieurs ruptures de tabous”. L’une des critiques porte sur le fait que le projet introduit une sorte de quadrillage des recherches. La présomption d’innocence serait inversée en présomption de culpabilité. L’obligation de vaccination est généralement approuvée par les universités. Cependant, plus de 61.000 avis ont déjà été déposés sur le site Internet du Parlement.
Pour l’ARGE Daten, une intervention médicale obligatoire est en principe possible, mais la loi risque d’entraîner un “verrouillage bureaucratique”, car “le projet de fichier des ordonnances pénales est arbitraire et excessif. Il ne laisse entrevoir aucune influence significative sur la pandémie et va à l’encontre des droits fondamentaux, notamment du respect de la vie privée et familiale”.
Outre la menace d’un “quadrillage pour infliger des sanctions administratives”, l’ONG de défense des données craint également la désindividualisation des soins médicaux, et des critiques sont émises à l’encontre de la délivrance automatisée d’ordonnances pénales sans examen individuel de la gravité réelle des faits. De plus, le projet opère avec des “hypothèses arbitraires”, peut-on lire dans l’avis d’expertise. L’état des connaissances, qui évolue de manière dynamique, n’est pas suffisamment pris en compte.
Les universités en principe favorables aux projets
Les projets du gouvernement ne posent en revanche aucun problème dans le domaine universitaire. Ainsi, la Conférence des universités autrichiennes (uniko) se prononce à l’unanimité en faveur de l’introduction d’une vaccination obligatoire. “C’est la seule façon d’atteindre le taux élevé de vaccination nécessaire d’un point de vue scientifique”, explique l’avis d’expertise. En raison de la gravité de l’atteinte portée à l’ordre juridique, l’uniko appelle à “ancrer l’obligation de vaccination de manière cohérente et conforme à la Constitution dans tous les domaines juridiques”.
La prise de position de l’Institut d’éthique et de droit en médecine de l’université de Vienne est similaire. “Du point de vue de l’IERM, il n’y a pas lieu de critiquer le projet de loi fédérale sur l’obligation de vaccination contre le COVID-19, dans la mesure où cela s’impose en tant qu’ultima ratio pour la défense contre le danger que représente la pandémie pour la santé publique”, peut-on simplement lire dans cette courte prise de position, avant d’ajouter : “Au contraire, il faut également approuver, d’un point de vue éthique, l’objectif légitime de protection consistant à maintenir un système de santé fonctionnel en tant que droit de l’ensemble de la population”.
Une fois de plus, les opposants et les sceptiques de la vaccination ont profité de la possibilité de prendre position pour inonder le site web du Parlement d’entrées en série de même teneur. Vendredi matin, on comptait 61.000 entrées. La recherche de prises de position officielles s’est donc avérée difficile et n’était techniquement possible que par nom. Le 17 janvier, la loi doit être examinée par la commission de la santé du Conseil national.
Source : https://www.oe24.at/coronavirus/impf-pflicht-ab-februar-ist-geplatzt/506307635
Un mois avant la mise en œuvre de l’obligation de vaccination, le projet semble être reporté. La mise en œuvre technique n’est pas encore possible, selon ELGA GmbH.
L’introduction de la vaccination obligatoire à partir de février devrait être bancale. Selon la société ELGA GmbH, la mise en œuvre technique de la mesure ne sera possible qu’à partir d’avril au plus tôt, indique-t-elle dans sa prise de position sur le texte de loi. Nous n’avons pas été consultés lors de l’élaboration du projet d’expertise, explique-t-on au gouvernement. C’est pourquoi “des modifications s’imposent en ce qui concerne la mise en œuvre technique de la saisie des exceptions dans le registre national des vaccinations et les délais de mise en œuvre nécessaires”.
“ELGA GmbH et ses partenaires de mise en œuvre auront besoin d’au moins jusqu’au 1er avril 2022 pour la mise en œuvre technique de l’obligation de vaccination via le registre national de vaccination”, peut-on lire textuellement dans l’avis d’expertise. En outre, la limitation de la saisie des exceptions aux médecins agréés de certaines spécialités et l’extension de l’index central des patients (ZPI) aux personnes enregistrées en Autriche mais ne possédant pas de numéro de sécurité sociale ne pourraient pas être mises en œuvre.
La lettre est doublement embarrassante pour le gouvernement. En effet, ELGA GesmbH écrit explicitement qu’elle “n’a pas été consultée lors de l’élaboration du présent projet d’expertise”.
Critique des défenseurs de la vie privée
Par ailleurs, les défenseurs de la vie privée critiquent le projet de loi. Ainsi, l’organisation ARGE Daten voit dans sa prise de position “plusieurs ruptures de tabous”. L’une des critiques porte sur le fait que le projet introduit une sorte de quadrillage des recherches. La présomption d’innocence serait inversée en présomption de culpabilité. L’obligation de vaccination est généralement approuvée par les universités. Cependant, plus de 61.000 avis ont déjà été déposés sur le site Internet du Parlement.
Pour l’ARGE Daten, une intervention médicale obligatoire est en principe possible, mais la loi risque d’entraîner un “verrouillage bureaucratique”, car “le projet de fichier des ordonnances pénales est arbitraire et excessif. Il ne laisse entrevoir aucune influence significative sur la pandémie et va à l’encontre des droits fondamentaux, notamment du respect de la vie privée et familiale”.
Outre la menace d’un “quadrillage pour infliger des sanctions administratives”, l’ONG de défense des données craint également la désindividualisation des soins médicaux, et des critiques sont émises à l’encontre de la délivrance automatisée d’ordonnances pénales sans examen individuel de la gravité réelle des faits. De plus, le projet opère avec des “hypothèses arbitraires”, peut-on lire dans l’avis d’expertise. L’état des connaissances, qui évolue de manière dynamique, n’est pas suffisamment pris en compte.
Les universités en principe favorables aux projets
Les projets du gouvernement ne posent en revanche aucun problème dans le domaine universitaire. Ainsi, la Conférence des universités autrichiennes (uniko) se prononce à l’unanimité en faveur de l’introduction d’une vaccination obligatoire. “C’est la seule façon d’atteindre le taux élevé de vaccination nécessaire d’un point de vue scientifique”, explique l’avis d’expertise. En raison de la gravité de l’atteinte portée à l’ordre juridique, l’uniko appelle à “ancrer l’obligation de vaccination de manière cohérente et conforme à la Constitution dans tous les domaines juridiques”.
La prise de position de l’Institut d’éthique et de droit en médecine de l’université de Vienne est similaire. “Du point de vue de l’IERM, il n’y a pas lieu de critiquer le projet de loi fédérale sur l’obligation de vaccination contre le COVID-19, dans la mesure où cela s’impose en tant qu’ultima ratio pour la défense contre le danger que représente la pandémie pour la santé publique”, peut-on simplement lire dans cette courte prise de position, avant d’ajouter : “Au contraire, il faut également approuver, d’un point de vue éthique, l’objectif légitime de protection consistant à maintenir un système de santé fonctionnel en tant que droit de l’ensemble de la population”.
Une fois de plus, les opposants et les sceptiques de la vaccination ont profité de la possibilité de prendre position pour inonder le site web du Parlement d’entrées en série de même teneur. Vendredi matin, on comptait 61.000 entrées. La recherche de prises de position officielles s’est donc avérée difficile et n’était techniquement possible que par nom. Le 17 janvier, la loi doit être examinée par la commission de la santé du Conseil national.
Source : https://www.oe24.at/coronavirus/impf-pflicht-ab-februar-ist-geplatzt/506307635
Autriche : L'obligation de vaccination à partir de février est annulée !
Un mois avant la mise en œuvre de l’obligation de vaccination, le projet semble être reporté. La mise en œuvre technique n’est pas encore possible, selon ELGA GmbH.
L’introduction de la vaccination obligatoire à partir de février devrait être bancale. Selon la société ELGA GmbH, la mise en œuvre technique de la mesure ne sera possible qu’à partir d’avril au plus tôt, indique-t-elle dans sa prise de position sur le texte de loi. Nous n’avons pas été consultés lors de l’élaboration du projet d’expertise, explique-t-on au gouvernement. C’est pourquoi “des modifications s’imposent en ce qui concerne la mise en œuvre technique de la saisie des exceptions dans le registre national des vaccinations et les délais de mise en œuvre nécessaires”.
“ELGA GmbH et ses partenaires de mise en œuvre auront besoin d’au moins jusqu’au 1er avril 2022 pour la mise en œuvre technique de l’obligation de vaccination via le registre national de vaccination”, peut-on lire textuellement dans l’avis d’expertise. En outre, la limitation de la saisie des exceptions aux médecins agréés de certaines spécialités et l’extension de l’index central des patients (ZPI) aux personnes enregistrées en Autriche mais ne possédant pas de numéro de sécurité sociale ne pourraient pas être mises en œuvre.
La lettre est doublement embarrassante pour le gouvernement. En effet, ELGA GesmbH écrit explicitement qu’elle “n’a pas été consultée lors de l’élaboration du présent projet d’expertise”.
Critique des défenseurs de la vie privée
Par ailleurs, les défenseurs de la vie privée critiquent le projet de loi. Ainsi, l’organisation ARGE Daten voit dans sa prise de position “plusieurs ruptures de tabous”. L’une des critiques porte sur le fait que le projet introduit une sorte de quadrillage des recherches. La présomption d’innocence serait inversée en présomption de culpabilité. L’obligation de vaccination est généralement approuvée par les universités. Cependant, plus de 61.000 avis ont déjà été déposés sur le site Internet du Parlement.
Pour l’ARGE Daten, une intervention médicale obligatoire est en principe possible, mais la loi risque d’entraîner un “verrouillage bureaucratique”, car “le projet de fichier des ordonnances pénales est arbitraire et excessif. Il ne laisse entrevoir aucune influence significative sur la pandémie et va à l’encontre des droits fondamentaux, notamment du respect de la vie privée et familiale”.
Outre la menace d’un “quadrillage pour infliger des sanctions administratives”, l’ONG de défense des données craint également la désindividualisation des soins médicaux, et des critiques sont émises à l’encontre de la délivrance automatisée d’ordonnances pénales sans examen individuel de la gravité réelle des faits. De plus, le projet opère avec des “hypothèses arbitraires”, peut-on lire dans l’avis d’expertise. L’état des connaissances, qui évolue de manière dynamique, n’est pas suffisamment pris en compte.
Les universités en principe favorables aux projets
Les projets du gouvernement ne posent en revanche aucun problème dans le domaine universitaire. Ainsi, la Conférence des universités autrichiennes (uniko) se prononce à l’unanimité en faveur de l’introduction d’une vaccination obligatoire. “C’est la seule façon d’atteindre le taux élevé de vaccination nécessaire d’un point de vue scientifique”, explique l’avis d’expertise. En raison de la gravité de l’atteinte portée à l’ordre juridique, l’uniko appelle à “ancrer l’obligation de vaccination de manière cohérente et conforme à la Constitution dans tous les domaines juridiques”.
La prise de position de l’Institut d’éthique et de droit en médecine de l’université de Vienne est similaire. “Du point de vue de l’IERM, il n’y a pas lieu de critiquer le projet de loi fédérale sur l’obligation de vaccination contre le COVID-19, dans la mesure où cela s’impose en tant qu’ultima ratio pour la défense contre le danger que représente la pandémie pour la santé publique”, peut-on simplement lire dans cette courte prise de position, avant d’ajouter : “Au contraire, il faut également approuver, d’un point de vue éthique, l’objectif légitime de protection consistant à maintenir un système de santé fonctionnel en tant que droit de l’ensemble de la population”.
Une fois de plus, les opposants et les sceptiques de la vaccination ont profité de la possibilité de prendre position pour inonder le site web du Parlement d’entrées en série de même teneur. Vendredi matin, on comptait 61.000 entrées. La recherche de prises de position officielles s’est donc avérée difficile et n’était techniquement possible que par nom. Le 17 janvier, la loi doit être examinée par la commission de la santé du Conseil national.
Source : https://www.oe24.at/coronavirus/impf-pflicht-ab-februar-ist-geplatzt/506307635
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