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  • "Si nous voulons sauver notre identité, notre économie et notre modèle social, la France doit travailler urgemment à relancer sa natalité."
    Baisse de la natalité en Europe : l'heure est grave !
    En 2021, l’Union européenne a vu sa population baisser de 312 000 personnes, pour tomber à 447 millions d’habitants. Depuis 2012, le Vieux Continent enregistre plus de décès que de naissances.
    La France n’est évidemment pas épargnée : selon l’Insee dans son bilan démographique dévoilé mardi dernier, en 2022 la mortalité est en hausse avec 667.000 décès.
    La même année, 723.000 bébés ont vu le jour en France, soit 19.000 de moins que l’année précédente. Ce déficit de naissances est inquiétant à tous points de vue, tant la démographie est décisive depuis la nuit des temps.
    Alors que la réforme des retraites occupe les Français en ce moment, le sujet de la natalité est oublié par Emmanuel Macron. Or il est évident qu’avec moins d’actifs, notre système de retraites va couler. « Les bébés de 2023 sont les cotisants de 2043 », rappelle l’Unaf, l’Union nationale des associations familiales.
    Pour lutter contre ces défis démographiques, la Commission européenne a rappelé le 17 janvier sa volonté de soutenir la migration légale vers notre continent. Une fois n’est pas coutume, Bruxelles agite la vieille marotte de l’immigration comme moyen de sauver l’Europe. Je ne reviendrai pas sur les conséquences de ces choix funestes, nous ne les connaissons que trop bien.
    Les causes de cette dénatalité sont en grande partie liées à la réalité sociale que traversent des millions de nos concitoyens, qui s’inquiètent de leur capacité à pourvoir aux besoins économiques de l’enfant. Pourtant, les Français souhaitent avoir plus d’enfants selon des études sérieuses. Le rôle du gouvernement est donc de les y aider, et celui de la Commission est d’encourager les États membres à développer des politiques natalistes, comme la Hongrie qui a mis en place une politique de natalité ambitieuse par des aides dans l’accès à la propriété, et la Pologne qui a augmenté ses allocations familiales.
    Si nous voulons sauver notre identité, notre économie et notre modèle social, la France doit travailler urgemment à relancer sa natalité. 
     

    Jean-Paul Garraud
    Président de la délégation RN au Parlement européen 
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    "Si nous voulons sauver notre identité, notre économie et notre modèle social, la France doit travailler urgemment à relancer sa natalité." Baisse de la natalité en Europe : l'heure est grave ! En 2021, l’Union européenne a vu sa population baisser de 312 000 personnes, pour tomber à 447 millions d’habitants. Depuis 2012, le Vieux Continent enregistre plus de décès que de naissances. La France n’est évidemment pas épargnée : selon l’Insee dans son bilan démographique dévoilé mardi dernier, en 2022 la mortalité est en hausse avec 667.000 décès. La même année, 723.000 bébés ont vu le jour en France, soit 19.000 de moins que l’année précédente. Ce déficit de naissances est inquiétant à tous points de vue, tant la démographie est décisive depuis la nuit des temps. Alors que la réforme des retraites occupe les Français en ce moment, le sujet de la natalité est oublié par Emmanuel Macron. Or il est évident qu’avec moins d’actifs, notre système de retraites va couler. « Les bébés de 2023 sont les cotisants de 2043 », rappelle l’Unaf, l’Union nationale des associations familiales. Pour lutter contre ces défis démographiques, la Commission européenne a rappelé le 17 janvier sa volonté de soutenir la migration légale vers notre continent. Une fois n’est pas coutume, Bruxelles agite la vieille marotte de l’immigration comme moyen de sauver l’Europe. Je ne reviendrai pas sur les conséquences de ces choix funestes, nous ne les connaissons que trop bien. Les causes de cette dénatalité sont en grande partie liées à la réalité sociale que traversent des millions de nos concitoyens, qui s’inquiètent de leur capacité à pourvoir aux besoins économiques de l’enfant. Pourtant, les Français souhaitent avoir plus d’enfants selon des études sérieuses. Le rôle du gouvernement est donc de les y aider, et celui de la Commission est d’encourager les États membres à développer des politiques natalistes, comme la Hongrie qui a mis en place une politique de natalité ambitieuse par des aides dans l’accès à la propriété, et la Pologne qui a augmenté ses allocations familiales. Si nous voulons sauver notre identité, notre économie et notre modèle social, la France doit travailler urgemment à relancer sa natalité.    Jean-Paul Garraud Président de la délégation RN au Parlement européen  ­
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