Obligation vaccinale: Martinez s'inquiète d'une possible "catastrophe sanitaire".
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a mis en garde jeudi contre une possible "catastrophe sanitaire" dans les hôpitaux, si "5 ou 10 % du personnel s'en va" en raison de l'obligation vaccinale, et appelé au dialogue.
"J'ai rappelé au Premier ministre que nous sommes pour la vaccination, mais que l'obligation de vaccination plus le pass sanitaire créent de nombreuses tensions", a déclaré M. Martinez à la presse à l'issue d'une rencontre avec Jean Castex à Matignon.
"J'ai fait remarquer que même si 5 ou 10 % des salariés de la santé ne se faisaient pas vacciner et quittaient (leur poste), les hôpitaux ne tournaient plus et que donc il fallait prendre les choses différemment; plutôt que de contraindre il fallait continuer à discuter, parce que si 5 ou 10 % du personnel des hôpitaux s'en va, c'est une catastrophe sanitaire", a déclaré le leader syndical.
La CGT-Santé a appelé à manifester le 14 septembre contre l'obligation vaccinale et les sanctions qui s'appliqueront à partir du 15 aux personnels des hôpitaux et des Ehpad qui ne s'y conformeront pas.
M. Martinez a par ailleurs redit au Premier ministre et à la ministre du Travail Elisabeth Borne son désaccord concernant la décision du gouvernement de repasser totalement la main aux entreprises pour l'organisation du télétravail. "Dans une situation sanitaire difficile, il y a besoin de refaire des préconisations (...), d'un message fort du gouvernement", a-t-il estimé.
Autre sujet brûlant, celui des retraites: M. Martinez a, comme ses homologues de la CFDT, de FO et de la CFE-CGC, la veille rejeté le principe d'une concertation sur le sujet. "Il n'est pas question de se concerter sur les retraites. C'est un sujet de tensions, et si c'est pour discuter de l'allongement de l'âge de la retraite, on n'y sera pas", a-t-il dit.
La CGT se dit en revanche disponible pour discuter de l'emploi des seniors.
La question de la réforme de l'assurance chômage a elle aussi été rapidement évacuée: "on a dit qu'on est contre cette réforme et qu'on fera tout pour qu'elle ne puisse pas aboutir au 1er octobre", a-t-il résumé.
S'agissant des salaires, M. Martinez a comme Yves Veyrier (FO) appelé l'Etat à donner un coup de pouce au Smic, soulignant que "le premier problème pour les emplois non pourvus, c'est l'attractivité des salaires".
La CGT, FO, Solidaires, la FSU et des organisations de jeunesse ont appelé à une grande journée de grève et de manifestations le 5 octobre, pour défendre l'emploi et les salaires, et demander l'abandon des réformes de l'assurance chômage et des retraites.
Le Premier ministre a entamé mercredi des discussions bilatérales avec les partenaires sociaux, qui doivent s'achever vendredi, occasion de balayer l'ensemble des sujets d'actualité en cette rentrée.
Obligation vaccinale: Martinez s'inquiète d'une possible "catastrophe sanitaire".
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a mis en garde jeudi contre une possible "catastrophe sanitaire" dans les hôpitaux, si "5 ou 10 % du personnel s'en va" en raison de l'obligation vaccinale, et appelé au dialogue.
"J'ai rappelé au Premier ministre que nous sommes pour la vaccination, mais que l'obligation de vaccination plus le pass sanitaire créent de nombreuses tensions", a déclaré M. Martinez à la presse à l'issue d'une rencontre avec Jean Castex à Matignon.
"J'ai fait remarquer que même si 5 ou 10 % des salariés de la santé ne se faisaient pas vacciner et quittaient (leur poste), les hôpitaux ne tournaient plus et que donc il fallait prendre les choses différemment; plutôt que de contraindre il fallait continuer à discuter, parce que si 5 ou 10 % du personnel des hôpitaux s'en va, c'est une catastrophe sanitaire", a déclaré le leader syndical.
La CGT-Santé a appelé à manifester le 14 septembre contre l'obligation vaccinale et les sanctions qui s'appliqueront à partir du 15 aux personnels des hôpitaux et des Ehpad qui ne s'y conformeront pas.
M. Martinez a par ailleurs redit au Premier ministre et à la ministre du Travail Elisabeth Borne son désaccord concernant la décision du gouvernement de repasser totalement la main aux entreprises pour l'organisation du télétravail. "Dans une situation sanitaire difficile, il y a besoin de refaire des préconisations (...), d'un message fort du gouvernement", a-t-il estimé.
Autre sujet brûlant, celui des retraites: M. Martinez a, comme ses homologues de la CFDT, de FO et de la CFE-CGC, la veille rejeté le principe d'une concertation sur le sujet. "Il n'est pas question de se concerter sur les retraites. C'est un sujet de tensions, et si c'est pour discuter de l'allongement de l'âge de la retraite, on n'y sera pas", a-t-il dit.
La CGT se dit en revanche disponible pour discuter de l'emploi des seniors.
La question de la réforme de l'assurance chômage a elle aussi été rapidement évacuée: "on a dit qu'on est contre cette réforme et qu'on fera tout pour qu'elle ne puisse pas aboutir au 1er octobre", a-t-il résumé.
S'agissant des salaires, M. Martinez a comme Yves Veyrier (FO) appelé l'Etat à donner un coup de pouce au Smic, soulignant que "le premier problème pour les emplois non pourvus, c'est l'attractivité des salaires".
La CGT, FO, Solidaires, la FSU et des organisations de jeunesse ont appelé à une grande journée de grève et de manifestations le 5 octobre, pour défendre l'emploi et les salaires, et demander l'abandon des réformes de l'assurance chômage et des retraites.
Le Premier ministre a entamé mercredi des discussions bilatérales avec les partenaires sociaux, qui doivent s'achever vendredi, occasion de balayer l'ensemble des sujets d'actualité en cette rentrée.
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